L'histoire :
Dans leur repère secret – un vieux sidewheeler échoué dans un marécage – Mirabelle et ses copines s’ennuient. Ça fait des semaines qu’elles n’ont plus fait de bêtises ni embêté la petite Miette. Une sécession éclate, lorsque Mirabelle se retrouve seule à fomenter un mauvais coup, car ses copines ne veulent plus être méchantes envers Miette. C’est un épouvantail qui mettra bien involontairement Mirabelle sur la piste d’une sale blague : endiguer le flux de magie en refermant les vannes du barrage. Or en faisant cela, elle dérange une espèce de substance noire, qui s’avère très néfaste. Non seulement cette substance gluante se retrouve à pénétrer dans le puits, mais en plus elle se met en colère et prend possession de Mirabelle, devenant un monstre noir visqueux. Pendant ce temps, sur le devant de leur maison, Harmonie apprend à sa petite sœur Miette à faire ses premiers décollages sur un balai magique. L’apprentissage n’est déjà pas facile, mais en plus quand le flux de magie est parasité, cela devient dangereux. Miette fait une mauvaise chute sur la tête. Nini court donc chercher le docteur Galifrey, médecin à Pamprelune. En traversant la ville, elle s’aperçoit que c’est toute la magie de la ville qui est devenue folle et incontrôlable…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le cinquième opus de ces gentillettes aventures de sorcières pour fillettes ressemble aux précédentes : plein de sorts magiques bon-enfants pour satisfaire le plaisir du jeune public-cible – et une succession de circonstances cucul-la-praline pour les plus de 12 ans. Ici, la problématique découle d’une gentille bêtise de Mirabelle, qui voulait juste un peu embêter sa rivale et se retrouve possédée par un monstre visqueux noir. Le méchant monstre fiche le bazar dans le flux de magie, ce qui cause des accidents un peu partout. Heureusement, la petite héroïne Harmonie s’y confronte et trouve la faille pour l’annihiler, un biais évidemment malin et vertueux. Le scénariste Joris Chamblain satisfait donc aux fondamentaux bon-enfants de la série, tandis que Lucile Thibaudier peut s’éclater à dessiner ce monde féerique, enluminé de couleurs douces (avec des arbres roses et de l’herbe printannière). L’aventure se déroule sur 38 planches, mais un dossier d’enquête final en propose 3 autres ainsi qu’un faux carnet intime et des énigmes.