L'histoire :
À la tête d’un Empire du mal, Lord Bad Fader décide de frapper un grand coup en prenant d’assaut un vaisseau afin de capturer la Princesse de l’alliance rebelle. Avant de se rendre, la Princesse place un message d’appel à l’aide, ainsi qu’un autoportrait dans son robot R2dédé, afin que quelqu’un le découvre et vienne à son secours. Plus tard, sur une planète désertique, le Jedi Obladi Oblada et son apprenti Duke Grasshopper se rendent à un marché de droïdes et y achètent R2dédé, ainsi qu’un autre robot cuivré. Rentré chez lui, Duke découvre le message à l’intérieur du robot, qu’il prend pour une poubelle. Mais il hésite à aller secourir la Princesse. En effet, d’après le portrait joint à la lettre, elle semble laide, mais possède quand même une jolie poitrine. Après avoir fait voter tous les villageois, Duke se plie à la majorité et part à l’assaut de l’étoile de la mort qui tue, où est détenue la Princesse, en compagnie de son maître. Cependant, pour se rendre là-bas, ils vont avoir besoin d’un vaisseau et d’un pilote suffisamment courageux ou inconscient pour les y emmener. S’accordant une petite pause dans un bar, Duke et Obladi rencontre le mercenaire Dan Lobo et son ami poilu Stewbacca. Ces derniers ont un engin spatial et sont prêts à les accompagner dans cette quête périlleuse au cœur des forces de l’Empire…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Si vous aussi, vous avez fait une overdose du battage médiatique autour de la nouvelle saison cinématographique de Star Wars, alors vous allez adorer Space Wars qui parodie de manière très fendarde la première trilogie (pour les puristes, celle où s’affrontent Dark Vador et son fils Luke). Ici, le jeune apprenti est un mélange de pervers et d’imbécile, le langage bizarre de maître Yoda ou plutôt Yolo est du verlan et le grand méchant à la voix rocailleuse tue ses hommes ou leur brise simplement les bijoux de famille en s’amusant avec la force. Via des gags d’une page, mais reliés entre eux, le scénariste Lapuss’ revisite les principaux événements de la saga, toujours de manière drôlissime et se permet moult gags sous la ceinture... ce qui destine plutôt l’album à un public ado-adultes. Enfin, si vous être un fan absolu de la Guerre des étoiles, vous apprécierez également l’album, à condition d'avoir suffisamment de recul pour accepter qu’on égratigne le mythe. L'humour de l'album fonctionne aussi grâce à la bonne mise en images de Baba, qui revisite de manière amusante mais toujours reconnaissable tous les personnages de la trilogie. Les expressions des protagonistes sont également très marrantes, comme lorsque les hommes de Fader en prennent pour leur grade ou encore lorsque les montures de Duke et Dan les réchauffent de manière très particulière. Le tout est efficacement mis en couleurs par Tartuff et Anthony Expert. Un bon album pour les fans de parodie et/ou de Star Wars.