L'histoire :
Jeanne, une trentenaire un peu coincée et misanthrope, est invitée par son amie Manon à une « soirée sextoy » entre filles. Lors de cet atypique raout, Klara la représentante, fait la démonstration des produits phares de la collection. Quitte à intimider la prude jeune femme, toutes les fonctions de ces engins de bonheurs sont détaillées en long et en large. Sa meilleure amie va avoir la bonne idée d’acheter le top des vibromasseurs et de l’offrir à Jeanne. En rentrant, elle souhaite jeter son cadeau dans la poubelle, pourtant la tentation de le conserver est trop forte. En arrivant dans son appartement, elle l’essaye. Elle jouit. Puis, miracle (ou pas), après son premier orgasme mécano-assisté, le godemiché prend vie ! Mais le bougre est exigeant et sans gêne : il fume beaucoup, possède un ego aussi grand que ses 30cm, et déteste sa belle-mère… Après une dispute, elle le jette. Puis prise de regret, le cherche et le retrouve. Son drôle d’amant va alors lui demander de l’embrasser pour voir s’il se transforme en prince charmant…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le point fort de ce livre est sans conteste l’idée de base : un vibromasseur personnifié. L’auteure, avec beaucoup d’humour, aide ainsi à déculpabiliser les femmes utilisant des jouets sexuels. A l’aide de scénettes cocasses, elle imagine la vie de couple entre une femme et son objet de jouissance. Ce livre va peut être créer des vocations chez la gente féminine… Et comme le dit si bien Zelba sur son blog (http://zelba.over-blog.com) et en dédicace : les sextoys ne sont pas seulement réservés pour les célibataires. Le dessin est plaisant à l’œil, d’un bel encrage de couleur pastel. Il faut souligner que Zelba à la délicatesse de rester dans l’ellipse visuelle, en évitant de faire du dessin gynécologique dans cette petite bande dessinée érotique. On peut acheter cet ouvrage sans avoir à rougir de ce qu’il y a à l’intérieur. Petite anecdote : c’est à partir de la sortie de ce livre que Wiebke Petersen a pris le pseudonyme de Zelba, afin de dissocier son travail d’illustratrice et d’auteure.