L'histoire :
Céline vit une relation amoureuse avec Mehdi depuis cinq ans. Leur relation se passe très bien, en revanche l'entente entre la jeune femme et sa belle-mère est loin d'être idyllique. Notamment, cette dernière a bien du mal à comprendre pourquoi son fils n'a pas choisi une musulmane. Céline se demande bien pourquoi, étant donné qu'aucun de ses enfants ne va à la mosquée ou ne fait sa prière. Pire : ils boivent tous de l'alcool et font l'amour avant le mariage. mais ce qui gêne le plus la jeune femme, est lorsque sa belle-mère annonce partout qu'elle va se convertir à l'islam, ou qu'elle est la nouvelle madame Larabi. La relation entre Céline et sa belle-mère débouche toujours sur un conflit. Pourtant, la jeune femme fait des efforts, notamment au niveau vestimentaire. A l'occasion d'un mariage, elle se relooke avec une robe kabyle, mais elle a la désagréable surprise d'apprendre, durant la soirée, qu'il s'agit d'une robe faite pour danser. Entre Céline et sa belle-mère, rien ne semble parti pour bien aller.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Illustratrice dans la presse jeunesse, Missadline sort aujourd'hui sa première bande dessinée aux éditions La cafetière. Dans Ma belle-mère n'aime pas..., la jeune auteure raconte le quotidien de Céline, une jeune femme amoureuse de Mehdi, depuis cinq ans. Tout se passe bien entre eux si ce n'est que sa belle-mère est trop présente dans leur couple. Céline doit notamment faire face à une femme pour qui la tradition et la religion sont très importants. par ce biais, Missadline aborde le sujet de l'intégration culturelle, un thème ô combien d'actualité. Celle-ci décrit au sein de plusieurs parties, comme la religion, l'apparence ou encore la cuisine, le comportement parfois étonnant des gens. Entre timidité, éducation et mépris, Missadline évoque sans faux détours ces réactions parfois inappropriées. Parfois drôle, choquant (toute proportion gardée, ceci dit) ou émouvant, elle livre un titre intéressant qui ne souffre au final que de son style de dessin. Très épuré et doté d'un trait épais, le visuel n'est pas vraiment réussi. Cette limite formelle n'handicape à aucun instant cet album plutôt sympathique.