L'histoire :
1940, en pleine bataille d’Angleterre, les valeureux pilotes de la RAF défendent courageusement les côtes et principales villes anglaises des assauts de la Luftwaffe. Au milieu de tous ces pilotes, Jimmy commande une des nombreuses escadrilles de combats luttant contre l’envahisseur allemand. Mais dans les airs il n’y a pas que des combattants, il y a également des transporteurs. C’est le cas de la belle Kate Kavendish, plantureuse blonde mettant à l’amende plusieurs de ses collègues ailés. En effet, Kate est une pilote d’exception qui livre aux différentes bases plusieurs modèles d’avions. Et entre Kate et Jimmy, il y a une histoire. Alors que les bombes tombent sur Londres, est-ce que leur amour sera plus fort que la guerre ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Vous l’aurez compris à ce résumé, Ciel d’orages (première partie) est un soap mielleux prenant place pendant la seconde guerre mondiale, non pas pour son contexte historique foisonnant (même si c’est que le récit veut nous faire croire), mais pour le plaisir de dessiner de belles femmes dans leurs plus beaux apparats des années 50. L’histoire est décousue au possible, les réelles motivations des personnages et du récit ne sont pas clairement identifiables et pour couronner le tout nous avons le droit à de puissants dialogues tel que « nous ne sommes que des dés lancés par le destin…» Au dessin, le duo livre une belle composition, qu’il s’agisse des appareils en plein vol, des personnages ou même de Londres sous les bombes. En définitive, Ciel d’orages est un récit confus et peu intéressant, qui nous plonge dans les méandres sentimentaux de deux pilotes (même plus, sans plus en dire) pendant la bataille d'Angleterre. Si au moins la fin de cette première partie avait eu un twist qui nous aurait tenu en haleine nous aurions pu faire l’impasse sur les trop nombreux points négatifs de cette BD (dans le même registre, celui de Les ailes de l'espérance était plutôt efficace dans son genre).