L'histoire :
Ancien hussard ailé sous le commandement du capitaine Sigismond, le lituanien Karlis a fui la violence et les souffrances de la guerre pour rejoindre les cosaques, des guerriers épris de liberté. Pour montrer patte blanche, le jeune homme a même aidé les cosaques à piéger l’armée polonaise et à éliminer le capitaine… Dorénavant, le lituanien peut prétendre à devenir un cosaque à part entière. Mais pour cela, il va falloir convaincre l’assemblée et surtout leur chef, l’hetman. Si Karlis a fait ce qu’il fallait pour survivre et sauver les siens, il pourrait aussi être livré au roi Ladislas par les cosaques pour apaiser les tensions et s’attirer les bonnes grâces diplomatiques. Pour le sauver, Sachko – l’homme qui l’a pris sous son aile – lui demande de rester en retrait et de ne pas l’accompagner à l’assemblée. En attendant, Karlis se voit confier la mission de prendre soin de Zahra, les femmes étant interdites d’assemblée. Ce que le lituanien ignore, c’est qu’une histoire du passé mêlant Zahra, Sachko et un certain Emelyan s’apprête à ressurgir. Malgré son indépendance et son côté battante, la jeune femme aura besoin de lui pour affronter cette épreuve. Or Karlis déteste la violence et il n’a appris à se battre que pour se défendre. Sera-t-il à la hauteur ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un premier tome passionnant mélangeant Histoire (méconnue) et fiction, Vincent Brugeas propose la suite des aventures de Karlis et de ses nouveaux alliés cosaques. L’album précédent mettait clairement en avant le héros lituanien. Cette seconde aventure le laisse un peu en retrait, pour centrer son intrigue sur un événement ayant eu lieu six ans plus tôt et sur le triangle relationnel composés de Zahra, Sachko et Emelyan. Le passé finit toujours par ressurgir et c’est de nouveau le cas ici, alors que l’avenir de Karlis se joue lors d’une assemblée. Le héros reste bien un acteur plutôt passif dans ce second tome, mais il n’en reste pas moins au cœur des deux intrigues et un élément essentiel de l’ensemble. Sans en dévoiler davantage, ce nouvel album va droit à l’essentiel avec efficacité. Il nous embarque du début à la fin, confirmant ainsi que Cosaques est une grande série. Pour mettre en scène cette aventure épique et palpitante, Ronan Toulhoat (dessin) et Yoann Guillo (dessin et couleurs) offrent un formidable travail à quatre mains. La puissance des événements et les dialogues ciselés trouvent parfaitement leur place au sein de décors époustouflants et des personnages plein de bagout et de charisme. Un excellent divertissement ! On attend la suite avec impatience.