L'histoire :
Les hommes de main de Djibril Knight, le marchand de sable, ont réussi à pénétrer à l'intérieur de la prison secrète de haute sécurité du groupe Ellis. Ils sont désormais à deux doigts de libérer Lewis Markham, capable de matérialiser les cauchemars, soit le parfait complément de son frère, Djibril, qui lui est capable de matérialiser les rêves. Les survivants du groupe font cependant leur possible pour éviter à tout prix que Lewis ne s'évade. Hélas, l'un des hommes de Djibril, Shawn Shank, est une véritable torche humaine et semble invulnérable. Après avoir perdu 70% de ses hommes, Lady Crown enclencher la procédure d'inondation de la prison, afin de mettre un terme aux agissements des malfrats. Ce qu'elle ignore, c'est que justement le marchand de sable espérait cela ! En effet, grâce à l'inondation, ses hommes vont pouvoir faire sauter les scellés d'un ancien tunnel de forage qui reliait la prison à la terre ferme dans les années 30. Cette issue leur servira alors d’échappatoire. En compagnie de l'homme chat, Lewis réussit à s'évader et à rejoindre son frère. Que va-t-il advenir de New-York, maintenant que les deux plus grandes abominations sont à nouveau ensemble et en totale liberté ? Deep et Sax vont tout faire pour les arrêter au plus tôt, avant qu'ils ne débutent leurs terribles méfaits…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans ce troisième et dernier épisode, on retrouve les mêmes ingrédients que dans les précédents. Mené par Deep, le groupe Ellis continue d'essayer d'arrêter les cauchemars ou abominations qui croisent leur chemin. Hélas, le scénario de Sébastien Latour reste toujours aussi peu limpide. Dans l’enchaînement des séquences, on perd souvent le fil entre flashback et réalité… entre les différents lieux et les différentes époques… entre la réalité et les rêves et les cauchemars… et comble de la confusion : on a aussi du mal à distinguer les gentils des méchants ! En outre, il faut aller sur les sites des auteurs ou de l'éditeur pour apprendre que la série est un triptyque, donc désormais terminée ! La fin de ce tome est très loin de ne nous le faire soupçonner : il n'y a tout simplement pas de « fin », à proprement parler. La déception est d’autant plus grande que l'histoire n'est pas une réussite, malgré les dessins très réussis de Griffo. Une fois de plus, ce vétéran du 9e art réalise un travail de très bonne facture et livre un visuel toujours très convaincant. Sans doute l’idée de départ trop bancale n'aura jamais permis à cette série de décoller véritablement.