L'histoire :
Le Yucatan, 1525. Escobar Del Alma, dit le « capitaine sans peur » avait été envoyé en expédition à la recherche de la mythique cité perdue d'Aktun Kaah. Il cherchait par la même occasion à découvrir pourquoi toutes les autres expéditions envoyées auparavant n'étaient jamais revenues. Oui mais voilà, l'esprit l'avait choisi, lui, pour devenir un gardien... un Ché-é pour combattre les incarnés. Cela faisait donc 4 ans qu'on n’avait pas revu le capitaine sans peur. Alors, quand il était revenu de la forêt habillé comme un sauvage, le gouverneur s'était bien moqué de lui. Pas pour très longtemps... Le diable noir était revenu lui aussi pour décimer la Colonie Espagnole. Deux jours plus tard, un navire de la Couronne arrive au nouveau monde, transportant à son bord Rosario, bien décidé à faire la gloire de sa majesté. Il découvre sur place un véritable carnage, avec d’immenses traces de pas, que seul le diable en personne peut avoir fait. Du haut d'un arbre, Escobar observe. Il n'est pas ravi de voir l'arrivée de ce demi-frère qu'il déteste tant !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Une fois de plus, Louis nous en fiche plein les yeux, à grands coups de guerriers mayas maquillés libérant le démon qui est en eux, et de bimbos à la poitrine généreuse, prêtes à se faire introniser pour devenir, elles aussi, des gardiennes... Ce second tome clôt ainsi un diptyque très dense dans l’action et les rebondissements, lors duquel la mayonnaise prend particulièrement bien. L'auteur abuse tout de même beaucoup des flashbacks, qui finissent par faire le gros de l'œuvre... Pas facile d'ancrer dans le présent une histoire qui a commencé il y 500 ans. Au-delà des dialogues tantôt vaseux et des développements tantôt convenus, Louis s'en tire bien et ajoute l'humour nécessaire, qui prouve s’il en était besoin que la série ne se prend pas au sérieux. En sus du divertissement patent, en tire-t-on une réflexion sur la place de l'homme sur Terre et sa façon de dominer le monde ? Faut voir... en cherchant bien...