L'histoire :
Pour leur stage de troisième année en tant qu’agents intergalactique, Hercule et Marlon se rendent sur une planète pour rencontrer son empereur devant faire face à de jeunes révolutionnaires s’opposant à son pouvoir. Et la mission commence plutôt mal, car Hercule perd le contrôle de leur vaisseau et finit par s’écraser sur la planète. De son côté, Marlon sort en furie de l’engin et court vers le point d’eau le plus proche pour arrêter le feu qui commence à se propager sur son pelage ! S’ensuit une dispute entre les deux amis, durant laquelle Hercule explique que sa visibilité a été troublée par l’apparition d’un énorme nuage. C’est d’ailleurs depuis l’apparition de mystérieux nuages comme celui-là que les habitants ont bien du mal à décoller ou atterrir sur la planète. La dispute continue tout de même de s’envenimer, l’un critiquant le talent du pilote et l’autre du co-pilote… Le temps que tout se calme, la nuit est déjà tombée et les deux agents s’installent dans une clairière pour passer la nuit. Le lendemain matin, à leur grande surprise, Marlon et Hercule découvrent qu’une immense forêt a poussé en une nuit et qu’ils sont perdus en plein milieu…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pour leur troisième aventure, le duo d’agents Hercule et Marlon se rendent sur une planète totalement déréglée où de jeunes rebelles s’opposent au pouvoir en place. Les deux héros vont rapidement comprendre que le mal ne se cache pas forcement où on le pense. Et pour le scénariste Vincent Zabus, c’est l’occasion de parler d’écologie, de dérèglement climatique et des dangers de la nouvelle technologie. Cependant, pour rester accessible au public infantile, l’auteur aborde ces sujets de manière ludique et légère via une intrigue pleine de peps. L’ensemble est donc assez plaisant, même si on peut tout de même reprocher à l’intrigue d’être trop dans l’action et de manquer de passage plus posés pour « respirer ». Au-delà, l’humour est toujours bien présent et la mise en images du duo Antonello Dalena (dessins) Cécilia Giumento (couleurs) demeure de bonne facture. Dans un style disneyen rappelant la série Ernest et Rebecca, mais à la sauce science-fictionnesque, la série est riche en décors dépaysants et en créatures originales et charismatiques. Bref, si cette aventure reste imparfaite, elle plaira indéniablement aux têtes blondes, brunes et rousses, de par son design, son humour et son rythme.