L'histoire :
John Tiffany, tueur à gages de son état, a démasqué celui qui avait mis sa tête à prix. Il a communiqué la position exacte de l’ennemi à la CIA afin qu’ils l’éliminent au plus vite. Cependant, John sait qu’une personne plus dangereuse se cache derrière les agissements de O’Animal, un professeur d’université aux opinions radicales du nom de Mehmet Barath. Il se rend alors à l’ambassade du Pakistan pour proposer ses services de tueur. Mais l’ambassadeur refuse de débourser la somme de 3 millions de dollars et préfère confier la mission à plusieurs tueurs locaux coûtant bien moins chers. Tiffany ne s’avoue pas vaincu pour autant et il poursuit sa traque, persuadé que la CIA finira par changer d’avis. Il se rend à l’université où enseigne sa cible et demande à avoir deux ou trois exemplaires des cours de ce dernier afin de mieux connaître son ennemi. Cependant, les textes ne sont pas en anglais et il va lui falloir trouver un traducteur. À peine sorti de la faculté en compagnie de Dorothy Parker, sa coéquipière qui a voté deux fois Georges W. Bush, John est pris à partie par trois hommes armés. Avec l’aide de son amie, Tiffany élimine facilement les deux premiers, puis il contraint le dernier à traduire l’idéologie de son professeur…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Particulièrement punchy, le premier tome de cette nouvelle série scénarisée par Stephen Desberg était intéressant et réussi. Cette seconde partie l’est tout autant, en reprenant directement dans le vif du sujet. Si John Tiffany a mis hors course l’homme qui avait mis sa tête à prix, avec l’aide de la CIA, rien n’est fini pour autant. Car le héros tueur à gages a découvert l’identité d’une personne plus importante se cachant derrière tout ça. Il va alors tout faire pour stopper les agissements de Mehmet Barath, dangereux professeur d’université, mais il se retrouve en concurrence avec 5 autres tueurs tentant de collaborer pour partager la prime promise. Ce présent récit s’alterne intelligemment avec des flashbacks mettant en scène John et chacun de ses 4 amis/alliés car, rappelons-le, l’un des quatre est un traître et le héros est toujours à la recherche du coupable. Puis la fin de l’album, qui annonce la fin de la première saison, s’emballe à un rythme effréné et nous livre de nombreux rebondissements, en même temps que l’identité de celui/celle qui a trahi. Vous l’aurez compris, le récit est extrêmement prenant et la mise en images de Dan Panosian toujours au top. Son trait « western » acéré et dynamique colle adroitement avec le ton de l’histoire. On est déjà prêt à partir sur les chapeaux de roues avec John Tiffany vers la seconde saison…