L'histoire :
1er décembre / Mon beau sapin : Cette année, les habitants du village des animaux sont un peu déçus… En effet, la météo n’a pas été très clémente, et cela a nuit à la croissance des sapins de Noël que le castor distribue à chacun, comme chaque année. Résultat : non seulement il n’y en aura pas pour tout le monde, mais en plus, ils sont tous riquiquis. La fille de la famille koala est toute triste d’avoir un mini sapin à côté de la cheminée. Ses parents la consolent en lui proposant d’aller voir tous les jours le sapin géant qui est édifié sur la place du village. Hélas, pour ce sapin non plus, la météo n’a pas été favorable. Le maire perroquet se retrouve à devoir expliquer que la mairie ne pourra pas installer de grand sapin sur la place. Et cette fois, ce sont tous les enfants qui montrent leurs larmes devant un esprit de Noël cabossé. Mais… qu’est donc en train de faire la fille koala ? Elle traîne son mini sapin sur la place du village ! Quitte à ce que Noël soit raté, au moins ne serait-il pas complètement raté pour tout le monde ! C’est alors que tous les enfants du village en font autant…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ha mais ça, c'est pas bête du tout... même si ça n'est pas tout à fait inédit. Dans cet épais recueil, le Lombard propose 24 histoires courtes sur la thématique de Noël (non religieuse), à lire chaque jour pour s'endormir le soir (ou se réveiller le matin). 24 histoires, comme autant de jours d'un Calendrier de l'avent. Et pour éviter que les gamins ne dévorent tout dès le premier jour et qu'ils s'astreignent à ne lire, patiemment, qu'une histoire par jour, l'éditeur a « emballé » chaque histoire dans un papier cadeau légèrement cartonné ! Pour lire, munissez-vous d'un coupe-papier et « ouvrez » l'histoire en le passant le long de la tranche, comme si vous ouvriez un cadeau. Plus qu'un recueil, cet album collectif contient donc 24 cadeaux à lui tout seul ! Du côté des histoires, évidemment, il est souvent question de problématiques dans la colossale tournée du Père Noël ou l’improbable et massive fabrication des cadeaux par des lutins qui ont du pain sur la planche. C’est plus ou moins inspiré, plus ou moins mièvre, plus ou moins coloré avec contraste ou pastel, plus ou moins bien amené sur le plan séquentiel. C’est généralement plein de bonnes ondes, de bienveillance, mais ça peut aussi être un peu glauque (l’histoire de Munuera). Certains auteurs parviennent à trouver la bonne idée qui soit drôle, rafraîchissante et/ou moderne, tout en conservant l’esprit de Noël. Les cadors Clarke, Stan Silas, Dav, Nob, Dutto et le duo Cochez Quignon tirent fort bien leur épingle du jeu.