L'histoire :
Andy a pénétré dans la fabrique des rêves, à la surprise générale. Son corps dans le monde réel est plongé dans le coma. A la direction de la fabrique des rêves, un échange anime les dirigeants au sujet du garçon : que doivent-ils faire de lui ? Certains voudraient qu’il reste à l’isolement, ou aimeraient le désintégrer pour qu’il retourne dans son monde. Mais Monsieur Sandman a réfléchi au problème. Il a une décision à imposer. Il annonce fièrement à ses collègues qu’Andy va travailler pour eux, et avec eux. Les voix s’élèvent : c’est de la folie ! Les employés de la fabrique vont être mis en danger, et personne ne voudra travailler avec lui. A ce propos, Monsieur Sandman annonce qu’Andy ne sera pas affecté au département des songes, mais au département des cauchemars, dont la spécialité est la maîtrise de la peur. Insomniac, le chef du département des cauchemars s’y oppose, mais il n’a pas le choix, la décision de Monsieur Sandman est prise. Andy est donc relâché de son isolement. Il est emmené devant Monsieur Sandman qui va lui annoncer la nouvelle en personne. Pour ce changement d’affectation, il sera accompagné et supervisé par Goom, qu’il connaît déjà. Andy préfèrerait retourner à l’isolement, mais Monsieur Sandman le lui interdit. Il a besoin de l’avoir en version active afin de comprendre comment sa bulle a explosé…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Goum et David Boriau poursuivent les épopées d’Andy, un jeune adolescent narcoleptique, qui se retrouve coincé dans la fabrique des rêves. Cette fois, il va devoir faire face à un double défi : tenter de comprendre sa situation pour réintégrer son corps, sa vie quotidienne et quitter la fabrique des rêves. Mais il va aussi devoir sauver sa grand-mère qui semble en danger. Dans cette bande dessinée, construite sur tous les plans comme un film d’animation, les auteurs nous font littéralement basculer dans un autre monde, féerique et fantastique. Dans la fabrique des rêves, tout est possible, rien n’est surprenant. C’est un pur plaisir de parcourir ses pages, au graphisme numérique, de changer d’ambiance au fur et à mesure, de croiser de nouveaux personnages tous plus improbables les uns que les autres. Et c’est l’atout majeur de cette série qui crée tout un environnement propice au développement de l’imagination. Le chara-design est très inspiré des films Disney et Pixar, où l’on retrouve des hommes, des animaux et des créatures inventées de toutes pièces. Côté scénario, l’histoire embarque le lecteur, qui n’a pas le temps de s’ennuyer car Andy se lance dans une sorte de course contre la montre, il n’y a pas un instant à perdre. L’album se clôture sur un twist final des plus intrigants, donnant très envie de lire la suite. Un peu de patience !