L'histoire :
À peine victorieux du titan Bahamuth, les enfants de la forêt Miléva, Théo et Léo, voient le volcan entrer en éruption et réduire la cité des dieux en cendre. Et comme si cela ne suffisait pas, le réveil du volcan a libéré le léviathan prisonnier depuis des millénaires. En rage contre les dieux, la créature marine s'apprête à réduire la cité à néant ! Grâce à sa pierre qui permet de figer le temps, Miléva arrive toutefois à donner suffisamment de temps à ses amis pour fuir. Elle se sacrifie néanmoins lors de cette ultime acte héroïque... Triste et en colère, Théo annonce tout haut qu'il aurait aimé pouvoir prévenir tout le monde de ce qui les attendait afin qu'ils évacuent la cité à temps. À ces mots, sa pierre se met alors à briller et le renvoie quelques minutes plus tôt ! Pour ses amis, Théo a juste perdu connaissance pendant quelques secondes. En réalité, le garçon a vécu toute autre chose et il va falloir qu'il soit convainquant pour ne pas gâcher une chance de sauver ses amis et les habitants... Pendant ce temps, Marie et Nicolas se dirigent vers la forêt pour rattraper la voleuse du fragment de la pierre de temps. Ils arrivent dans la clairière où se trouvait la demeure de Nicolas... sauf qu'il n'y a désormais plus rien ! Ils découvrent cependant l'existence d'une trappe qui devait se situer sous la maison.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Alors que la série regorge encore de nombreux mystères, ce cinquième tome propose une conclusion signée Tristan Roulot aux (més)aventures des enfants du temps. Ce final se montre extrêmement rythmé... voire trop, car l'intrigue offre un ensemble incroyablement foutraque ! Entre les différentes intrigues, les différents espaces temps et les personnages présents à différents âges, on peut facilement être perdu. D'autant que l'histoire se déroule à grand train. Toutefois, si on se laisse porter par l'intrigue, l'ensemble demeure divertissant. Cette conclusion risque tout de même d'être très nébuleuse pour le jeune lectorat, qui est la cible de la série. De même, ils passeront sans doute à côté des personnages historiques cités dans l'aventure. Aux dessins, on retrouve toujours Mateo Guerrero. Le dessinateur livre de nouveau un cadre enchanteur avec des personnages attachants et plaisants. Les couleurs d'Amparo Crespo Cardenete finalisent l'ensemble avec des couleurs lumineuses. Au final, bien que divertissante, cette série nous offre un final trop nébuleux qui aurait gagné à s'étaler sur (au moins) deux albums. On se consolera avec l'originalité d'ensemble.