L'histoire :
Léo se réveille en sursaut, ne sachant plus vraiment où il se trouve. Il voit de nombreux mages autour de lui, se remémore ce rêve curieux où il devrait abandonner l’île pour détruire le mal et sauver les Dieux adultes… mais refuse de croire en ces sornettes. Plutôt que de s’allier aux mages, le cheveux-blonds préfère partir. Alors qu’il traverse la forêt, il tombe sur Roméo et d’autres enfants. Léo souhaite par-dessus tout revenir avec eux, et ne fait pas vraiment très attention à son ami. Le soir venu, alors qu’il s’approche de la tente de Roméo, il le surprend en pleine discussion avec un démon. Léo comprend que l’un des mages lui a dit la vérité, et s’enfuit afin de consulter l’oracle. Le monstre joue de ce départ auprès de Roméo et le force à respecter son pacte, en insistant sur la traitrise de son ami. Léo, quant à lui, fait la rencontre de plusieurs créatures dans la forêt, qui l’emmènent auprès des mages. Là-bas, il avoue avoir pris sa décision. Il est enfin prêt à assumer son rôle d’élu, même si des épreuves hors du commun se présentent à lui…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Malgré quelques bémols, le premier opus des Légendes de Parva Terra de l’auteur espagnol Raul Arnaiz était un titre plutôt agréable pour les jeunes lecteurs. Dans cet univers d’heroïc-fantasy, en effet, seuls les enfants sont encore présents. La suite baptisée L’oracle des Dieux ne change pas trop la donne. L’épisode se suit assez agréablement mais manque parfois de rythme. Léo met beaucoup de temps à se décider et ses préjugés en mettent encore plus à tomber. Assez moraliste, l’histoire présente cependant quelques moments spectaculaires, comme l’attaque de Roméo sur la cité des mages. Moyen, donc, mais pas inintéressant, quoique moins réussi, visuellement. L’auteur ibérique, que l’on avait apprécié sur Home, présente un trait parfois grossier, laissant le sentiment que les planches ont été travaillées sur informatique, sur des dimensions plus petites… Cela est vraiment dommage, car quand bien même cet univers serait relativement stéréotypé, il a de quoi satisfaire le jeune public. Une suite standard, donc…