L'histoire :
Sur le dos de Fural, Thorgal cherche le corps de Hiérulf le long de la côte. Pendant ce temps, au village, la jeune Enyd protège des hommes de Björn, son amie Isoune. Solveig part chercher Aaricia afin de la prévenir de ce qui est en train de se passer. Son frère, une fois de plus, a tenté d’abuser d’Isoune ; et Enyd, prévenue par ses cris, a repoussé Björn. Malheureusement, ses hommes la neutralisent et l’enferment en attendant le retour de Gandalf pour la juger. Aaricia et Solveig veulent demander de l’aide à Thorgal pour la libérer, mais sa cabane est vide. En effet, il poursuit à cheval sa recherche de Hiérulf. Aaricia met alors en place un plan afin de libérer ses deux amies et les faire quitter le village en douce. Au même moment, Thorgal en plein cœur de la forêt, tombe nez à nez avec une petite fille. Elle prend la fuite en l'apercevant et se dirige vers une cabane isolée. Thorgal entre dans la cabane qui appartient en réalité à Ramaha la Völva, celle-là même qui a été chassée du village par Hiérulf. Gandalf et ses hommes absents du village se dirigent vers une tour isolée qui retient prisonnière une étrange personne…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
On reprend ici classiquement la suite du tome précédent, dans lequel Hiérulf, l’envoyé de Althing auprès de Gandalf, échappe à une mort certaine condamné à périr noyé. Yann remet en selle une fois de plus Thorgal parti à la recherche de ce Hiérulf. Bien sûr, il développe à côté deux autres situations qui vont prendre de l’importance à mesure du déroulé de l’histoire. Ainsi, Aaricia va de nouveau se mettre en danger en voulant sauver la vie de ses deux amies, Enyd et Isoune, alors que, dans le même temps, Gandalf rend visite à une prisonnière bien connue des fans de la première heure, puisqu’il s’agit de Slive, la reine des mers gelées. Ce personnage a joué un rôle fondamental dans la mise en route de la série-mère. Ainsi, le scénariste Yann réintroduit Slive au moment de sa captivité, prisonnière de la tour basse ; et l’on va découvrir certainement la façon dont elle va mettre en œuvre sa vengeance sur Gandalf-le-Fou. Le dessin de Roman Surzhenko reste bien en place, dans la continuité de celui de Grzegorz Rosinski. Il respecte l’ambiance graphique ainsi que la richesse des décors. Fluidité et dynamise apportent une touche supplémentaire au scénario de Yann qui, lui, reste très classique dans son ensemble, en ne prenant aucun risque inutile, mais en puisant dans les éléments de la série originelle pour magnifier l’ensemble.