L'histoire :
Niklos Koda est mort : il a été abattu d’une rafale de mitraillette en pleine rue, à Prague. Mais tant que le corps, enterré à la sauvette sur une île n’a pas été formellement identifié par ses hommes, Hali Mirvic, trafiquant d’arme de haut vol, se méfie. Ni lui, ni Valentina Souleva, agent double et ex-maîtresse des deux hommes, n’a commandité ce meurtre. Flairant le piège à plein nez, Mirvic lance ses hommes à la recherche de Sonia Dubrovna, la fausse femme d’affaire chargée du blanchissement de son argent, et sur laquelle Koda enquêtait. Pendant ce temps, Valentina Souleva tente de doubler Mirvic. Après avoir fixé rendez-vous à un proche de la famille Koda, elle se livre à un échange secret : la moitié du code bancaire de Mirvic détenu par Niklos, contre l’adresse du pensionnat où réside… sa fille !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Niklos Koda est mort. Noooon ? Il est inutile de cacher que le scénariste trouvera une pirouette finale chargée de le ressusciter (sinon la série ne s’appellerait justement pas Niklos Koda !). Et même si ce dernier ne réapparaît qu’à la toute fin de l’épisode, l’intrigue reste parfaitement centrée sur lui. Le scénario de Jean Dufaux, ressemble à l’ensemble de sa formidable production : ni tout à fait palpitant, ni complètement décalé. Une bonne nouvelle toutefois : Niklos Koda se bornait jusqu’à présent à remplir ses missions de diplomate-espion avec une rigueur professionnelle très froide. Voilà qu’à présent, on fait connaissance avec sa petite famille. On lui découvre enfin des faiblesses d’homme et il en devient sympathique ! Au dessin d’Olivier Grenson, d’une constante élégance, il faut ajouter la colorisation de Bertrand Denoulet, toujours exemplaire. Cerise sur le gâteau, Grenson et Denoulet nous gratifient de 9 planches sans encrage, tout simplement magnifiques. A tel point qu’on en vient à regretter que la série n’ait pas emprunté ce mode graphique plus tôt !