L'histoire :
Dans l’espace lointain, un croiseur de la Meatfake incorporation affronte le tir d’un autre croiseur bien armé appartenant à une compagnie concurrente, Hydrapred. Le combat est rude et le croiseur Meatfake se trouve en grande difficulté. La seule manière d’échapper au croiseur d’Hydrapred et de balancer tous les drones publicitaires qu’ils possèdent pour faire un nuage d’images virtuelles. Dans le même temps, le pilote du croiseur Meatfake repère une planète mineure, un caillou abandonné sur lequel ils vont pouvoir se poser en catastrophe. Après un atterrissage compliqué, le croiseur est posé. Le sergent envoie des hommes afin de faire un état des lieux des dégâts. De plus, la planète possède un champ magnétique qui ne permet aucune communication avec l’espace. Les voilà donc dans l’obligation de réparer eux-mêmes leur croiseur. Le constat est clair : ils ont a minima une semaine de travaux avant de pouvoir espérer repartir. Alors que l’équipe termine son inspection à l’extérieur du vaisseau, Rupert marche sur une plante qui relâche un gaz suffoquant. Les trois hommes touchés par ce rejet gazeux sont rapatriés d’urgence à l’infirmerie en observation…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après une entrée en matière réussie, Eldiablo et Mathieu Thonon poursuivent leur récit de science-fiction à bord d’un vaisseau croiseur de la Meatfake incorporation en quête de nouvelles planètes inexplorées. A son bord, se trouvent Rupert, Hector et le major Kim Bartek, des space-marines bien entrainés, ainsi qu’une équipe médicale dont le docteur Millie Smoke. Cette fois, après un combat difficile contre un croiseur adverse d’Hydrapred, ils échouent sur une planète mineure inhabitée. Eldiablo nous entraine dans un huis clos spatial dans lequel l’équipage du croiseur échoué va devoir faire face à une épidémie contagieuse qui transforme l’équipage en monstre végétal. Les quelques survivants vont devoir affronter dans le même temps cette épidémie ainsi que l’équipage de l’autre croiseur en panne aussi sur cette planète. De cette confrontation, les plus malins tireront leur épingle du jeu pour s’en sortir. Au dessin, Mathieu Thonon propose, comme pour le premier tome, un graphisme fluide et dynamique d’une efficacité redoutable qui colle parfaitement à l’univers imaginé par Eldiablo. Son trait semi-réaliste, proche du dessin animé, est très efficace. En fin d’album, un dossier graphique montre ses secrets de fabrication.