L'histoire :
La cuisine, c’est toute sa vie, à Emma. Et son rêve ultime, après avoir travaillé avec de grands maîtres cuisiniers, c’est d’intégrer le fameux « Guide Michelin ». Aussi, dès qu'un poste est ouvert, elle envoie sa candidature. Le stress est au rendez-vous, jusqu'au jour de cet appel qui l’informe qu'elle fait partie de la sélection. Va-t-elle pouvoir être l’heureuse élue qui va intégrer ces voyageurs du goût et de l’hébergement ? La réponse ne tarde pas. Elle aura le poste et va s’investir à 200% quitte à laisser de côté sa relation amoureuse. C’est un métier exigeant, qui offre peu de disponibilité pour ses amis et sa famille, mais qui permet de faire des découvertes étonnantes. En plus, c’est la première femme à ce poste ! Les attentes sont d’autant plus grandes à son attention. Une nouvelle vie s’ouvre à elle, avec des surprises qui sauront lui ravir le cœur...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
A travers ce bouquin à couverture souple, Emmanuelle Maisonneuve partage son expérience en tant qu’inspectrice pour le guide de recommandation. Une aventure qu’elle a tant appréciée, qu'elle a décidé de franchir le cap du vécu à celui du raconter. Pour arriver à cela, elle s’est entourée d’une mangaka, Kan Takahama, et d’une scénariste, Julia Pavlowitch. Même si le dessin demeure très académique et sans surprise dans le genre, il est le vecteur agréable d'une histoire intéressante. Il y a également une petite touche de love story qui pointe le bout de son de nez. De la nourriture et de l’amour, voilà deux ingrédients qui sont presque garants du succès. Et comme ces sujets sont aussi tendance au Japon, le plus gros éditeur japonais, Kodansha, a décidé de le pré-publier dans le magazine Morning avant l'édition reliée. En plus, une petite partie est consacrée à la cuisine japonaise, avec un sacré hommage à l'importance du goût. Cette BD évoque évidemment le manga Aya, conseillère culinaire de Saburô Ishikawa. On retrouve le plaisir de manger et la découverte de saveurs. Même si Aya est plus proche de Philippe Etchebest dans Cauchemar en cuisine et en version gentille, les similitudes sont multiples. En plus, la mode est à la cuisine, avec ces émissions de télévision, les cours et livres de cuisine. Quel régal, alors, pour le lecteur intéressé par le sujet, de suivre les découvertes de plats, mais aussi de personnes passionnées. Les pages se dévorent avec gourmandise. Lorsque nous arrivons à la dernière page, on en veut encore. Est-ce une façon de préparer le lecteur à un tome 2 ?