L'histoire :
Alors que Jean, spécialiste du jeu vidéo, s’apprête à conter l'odyssée de l’art vidéoludique avec un casque de réalité virtuelle sur la tête, Émilie, dessinatrice, débarque chez lui en traversant un mur. Elle est accompagnée d’un petit robot en forme de console portable rétro, nommé Roby, véritable encyclopédie sur pattes. Elle est équipée d'un fusil à impulsion exotique qu'elle vient tout juste d’acheter. Cet appareil permet, entre autres, de voyager dans l’espace et le temps. Une aubaine pour ces auteurs qui s’apprêtent à écrire une BD retraçant l’histoire des jeux vidéo ! Ils commencent leur aventure en rejoignant le sous-sol du MIT en 1962. Mais une erreur du pistolet les fait atterrir à l’intérieur du jeu Spacewar, première mésaventure d’un long périple à travers les années et les pixels...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Il était une fois le jeu vidéo nous replonge dans l'histoire des jeux vidéo avec humour et critique. En se mettant en scène, les auteurs jouent sur leur différence d'âge et leur rapport aux jeux vidéo. La BD est riche en informations et reste très accessible grâce à une narration maîtrisée. Les retours en arrière ne perturbent jamais la clarté du récit, et permettent aux anciens joueurs de retrouver leur madeleine de Proust et aux nouveaux de découvrir l'évolution de leur loisir favori. La BD met également en lumière les femmes qui ont contribué à l’essor du jeu vidéo, une pratique souvent perçue comme un milieu masculin. Visuellement, les dessins sont dynamiques et illustrent parfaitement le propos avec des exemples de jeux vidéos et des gags visuels. Bien que le trait puisse paraître plat par moments, il remplit son rôle grâce à des couleurs soigneusement travaillées. La BD regorge aussi de références graphiques et d’easter eggs qui raviront les connaisseurs. C'est une œuvre que tout amateur de jeux vidéo se doit de lire ! Parmi eux, ceux qui n'apprécient pas encore le médium BD devraient s'y intéresser pour comprendre son importance et sa diversité.