L'histoire :
Pour son premier match sur le ring, Blix Enigma n’a pas vraiment de chance : il tombe sur Animal, un catcheur connu pour son extrême violence. D’emblée, il saisit le nouvel arrivant et le projette dans le coin qui le repousse sur le ring. Dans la confusion, Blix finit par assommer l’arbitre, mais aussi son adversaire. Son premier combat remporté, le catcheur prend confiance.
Dans les vestiaires, les collègues de Blix avouent avoir particulièrement peur du dénommé American Creature. Blix Enigma reste empli de bonne volonté. Il n’est guère effrayé par la mauvaise haleine, ni les poils gras, ni même les aisselles de son adversaire. Il reste néanmoins à American Creature une technique secrète : la flatulence !
Etre un catcheur de haut niveau nécessite aussi une musculature hors pair. Alors qu’il se rend avec sa petite amie chez ses grands parents, Blix fait la connaissance de la grand-mère. Il ne se rend pas compte qu’il s’est alors assis sur le grand père ! Heureusement, il est d’une grande souplesse, cela permet de remporter les combats…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Flirtant entre le ringard et l’effet de mode, le catch s’est récemment trouvé une nouvelle jeunesse en Europe, par le biais de la Lucha Libre (le catch mexicain). Depuis lors, les séries déferlent et Batlle Bash entend bien surfer sur la vague. Ce dernier album est scénarisée par Inès Vargas, qui s’était jusqu’ici fait connaître pour ses récits à l’humour noir de Professor Furia, extraits du recueil Lucha Libre. Les gags en une page mettent cette fois en vedette Blix Enigma, un catcheur masqué. Tournant en dérision ce sport très théâtral, l’ensemble n’est pas vraiment très drôle et manque clairement d’originalité. Il est également dommage de voir que sur les 48 pages du titre, seul les 17 premières sont inédites : les suivantes reprennent des extraits des séries de Lucha Libre, à savoir Tequila, les Tikitis et les Luchadores Five. Malgré ce constat en demi-teinte, les amateurs de catch apprécieront aussi peut-être ce Battle Bash pour son jeu de 36 cartes à détacher à l’intérieur (avec les règles bien sûr). Avec un humour desséché et un emballage un peu fourre tout, on en oublierait presque que Sanford Greene s’est occupé des dessins, qui du coup manquent aussi de finition. Bof bof…