L'histoire :
Brüssli et ses amis sont en panne. Au détour d’un virage malheureux, la jolie Dorette n’a pu freiner à temps et la voiture est allée s’encastrer contre un gros caillou. Plus de peur que de mal : personne n’est blessé. Mais comment se rendre à la ville, à présent ? Alors qu’Aldo tente de réparer l’automobile, une autre auto passe sur la route et s’arrête. Un élégant gentilhomme en descend qui salue Dorette d’un baise-main. Quoique Margot la puce à grande gueule se méfie : nos compagnons acceptent l’invitation du bonhomme à le suivre : sa cantatrice vedette lui a fait, en effet, faux bond et il espère que l’élégance et la voix de Dorette combleront les attentes du public de Flamkirschenstadt. En route donc pour la scène et la gloire ! Mais néanmoins, sur place, angoissée, la nouvelle vedette se retrouve aphone ; l’inquiétant magicien Markus lorgne sur Brüssli qui a reconnu son père – le Roi – sur une pièce d’or ; et trois bonnes sœurs décident d’enlever notre héros pour le soustraire à une vie de débauche…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dès l’origine, cette histoire de petit garçon mi-homme mi-dragon tenait de la farce. Au sens théâtral du terme. Son prénom, déjà, annonçait la couleur et Brüssli devait casser la baraque – du moins, du méchant. En quête de ses origines, chemin faisant, notre graine de héros s’est faite des amis : le beau Aldo Dimbroglio, la célèbre cantatrice Dorette von Rotenhirsch et Margot la puce à grande gueule (montée sur son chien, Yogel). Une belle troupe de rigolos jamais à cours d’un numéro ou d’un bon mot ! Sur cette ultime aventure, ils sont rejoints par un groupe de 3 bonnes sœurs, expertes du combat contre le Mal. Et cela tombe bien : c’est le clou du spectacle. Avec l’espoir de retrouver sa maman (transformée en dragon) et son papa (qui s’avère être le Roi !), le Bien-aimé Brüssli s’attaque, tête la première, aux frères Markus et Ulrik, les deux plus terribles démons que le monde ait compté. Les plus sots peut-être aussi. Car – vous l’aurez compris – cet album fait une place belle à l’humour et à la fantaisie. Les ficelles et rebondissements de l’intrigue amusent et vous réservent un emballement final attendu ; quant au dessin, il s’avère une nouvelle fois avenant, dynamique et clair. En résumé, une trilogie plaisante qui se termine bien. A destination privilégiée du lectorat jeunesse, en dépit d’un format grand public conséquent.