L'histoire :
Comme chaque année, le sénateur Olaf Olafson rend hommage à ses ancêtres lors d'une cérémonie privée. Ce jour est l'occasion rêvée pour l'une des bandes organisée de voyous, de tenter de le kidnapper. Le rapt se produit exactement à l'endroit prévu par les forces de l'ordre et surtout par Michel l'éléphant et McKeagh le castor. Tous les deux photographient les échanges de coups de feu et voient Tigerman débarquer. Ce super héros au costume tigré fait mal aux gangsters. Or, il encaisse les balles sans écoper de la moindre blessure. Pendant ce temps, le sénateur est capturé et emmené dans les égouts. Tigerman s'y précipite, tout comme McKeagh, la minute suivante. Le problème des voyous, est qu'ils ont kidnappé le mauvais individu : il s'agit d'un sosie du sénateur ! Cependant, Tigerman les rattrape progressivement. Au moment où il en est le plus près, une explosion retentit...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La réédition de Cité 14, en recueils mensuels chronologiquement rapprochés (3 chapitres par recueil), se poursuit par Les Humanoïdes associés. Ce second album comprend donc les chapitres 4,5 et 6. D'une part, l'histoire de l'éléphant anarchiste Michel se poursuit, toujours en compagnie de son acolyte le castor journaliste McKeagh. Tous deux couvrent une fusillade sur les docks où le sénateur Olafson se trouve et durant laquelle apparaît un individu nommé Tigerman. Ce dernier fait office de super héros, il résiste aux balles et n'a pas peur de se jeter de haut sur les voyous. Pierre Gabus, le scénariste, étoffe donc plus encore l'univers fourmillant de sa ville, avec de nouveaux personnages (Tigerman, Krapal). Toujours aussi mystérieux, Michel intrigue de plus en plus avec ses réflexes ou ses souvenirs en flashbacks. Ce récit hors norme demeure agréable à suivre et donne très envie de découvrir rapidement la suite. Ça tombe bien car le troisième opus est déjà programmé pour ce mois de mai 2011. Romuald Reutimann nourrit toujours ses planches de son trait noir et blanc à la plume. Les dessins sont agréables et montrent parfois un niveau de détails étonnant. Que ceux qui étaient passés à l'époque à côté de cette formidable série se dépêchent de rattraper leur erreur : Cité 14 vaut assurément le détour !