L'histoire :
Michel a fait une énorme découverte en apprenant que le cerf unijambiste était le tueur coupeur de mains. Les hommes de mains de ce dernier se rendent à la tour Bambell, afin de lui régler son compte et le ramener à leur chef. L’éléphant ne s’attend pas à leur visite et malgré une certaine résistance, il ne parvient pas à résister au pugilat dont il est victime. Un de ses voisins, un extraterrestre, ouvre alors la porte de son appartement et intervient. Incroyablement fort, il fait fuir les agresseurs et soigne Michel. Il lui dit de l’appeler par son surnom, Tux, et lui raconte commente les visiteurs d’une autre planète ont trouvé refuge au sein de la cité. Mc Keagh, de son côté, est venu rapporter à son rédacteur en chef un article qui risque de faire jazzer. Dans la prochaine édition de son journal, il évoque en effet les secrets entourant le très populaire Tigerman. Le lendemain, les premières réactions ne sont pas tendres envers le reporter, mais peu importe : il est prêt à tout pour livrer la vérité aux concitoyens...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les humanoïdes Associés poursuivent la réédition, à un rythme mensuel, de la première saison de Cité 14. Ce troisième opus regroupe les épisodes 7 à 9, publiés à l’origine chez Paquet. Cette fois, les deux journalistes se retrouvent dans des situations pour le moins inconfortables. Si Michel a découvert l’identité du tueur coupeur de mains, il s’est surtout mis dans de sales draps. Les auteurs explorent d’ailleurs un peu plus la personnalité de l’éléphant, au sein d’un flashback assez étonnant. McKeagh non plus ne va pas connaître que des bons moments : son article sur Tigerman y est fortement pour quelque chose. Pierre Gabus a imaginé un récit très plaisant à lire. On ne s’ennuie jamais en suivant les différents protagonistes dans cette ville aux mystères encore nombreux. Romuald Reutimann confirme, quant à lui, les immenses qualités entrevues précédemment. Son trait est chiadé et le soin apporté aux différents intervenants est plus que notable. Cette réédition est une véritable leçon de rattrapage : ne ratez pas le coche !