L'histoire :
Matt Thurow se replonge 5 ans en arrière. Il se revoit chez sa sœur, après avoir été dénoncé pour tentative de corruption dans une affaire de blanchiment d’argent dans des bars à putes. Il pense trouver Nathan, son beau frère qui l’a dénoncé, mais c’est sa sœur qui est là. Elle lui offre à dîner, lorsque des hommes masqués tapent à la porte. Ces hommes sont envoyés par Lord Oak, ils l’ont suivi pour lui donner une leçon. Ils s’en prennent alors à sa sœur et la violentent. Au même moment, Nathan arrive avec des hommes de Scotland Yard. Une bataille s’engage : la sœur de Matt reste inconsciente et la police l’embarque avec le consentement de Nathan. Aujourd’hui, Matt a payé sa dette mais sa sœur reste dans le coma. Lui, il cherche des réponses à ses interrogations. Molly Vane tente de le convaincre de devenir son allié dans la bataille contre la Golden Shell. En effet, deux de ses pilotes viennent d’être capturés par la police. Elle se retrouve dans une situation, où le manque de pilotes de Clocks peut compromettre son attaque. Matt, qui lui aussi cherche des réponses sur la mystérieuse Golden Shell, se laisse guider par Molly. Elle lui présente son équipe et ses Clocks, qui sont stockés dans un wagon de son train. Matt voit là une opportunité de se venger de Lord Oak et, peut-être, de sauver sa sœur…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans la pure tradition steampunk, le tome précédent avait donné le ton : des illustrations remarquables de machineries, d’engrenages et d’écrous… Cette fois encore, c’est un régal. Les illustrations des clocks par Jean Baptiste Hostache sont de toute beauté. La précision du trait, ainsi que les détails, sont d’un réalisme surprenant. Ce mélange de technologie du XIXe siècle et des robots futuristes, est du plus bel effet. La colorisation reste dans le ton de l’époque et apporte une crédibilité supplémentaire à l’histoire. On note aussi la remarquable représentation de l’architecture londonienne du XIXe, via des cadrages et des perspectives réussies, qui prouve un travail de recherche approfondi. La visite est réaliste : pour ceux qui connaissent la ville, on situe parfaitement l’action. Quant au scénario du binome Handerson/Salvaggio, il nous éclaire davantage sur le contexte et l’intrigue… en tout cas plus que lors du tome précédent qui semblait parfois un peu confus. Notamment, on en sait plus sur l’origine du « lucifernium », peu clair dans le tome 1. L’action est mieux coordonnée et la bataille finale s’impose. Ainsi s’achève une fin du cycle… qui laisse présager d’une suite, à la hauteur de l’enjeu représenté par le lucifernium…