L'histoire :
« Le nom du type… Francis Underwood. Profession… Avocat. On l’a retrouvé empoisonné dans son bureau, à moitié à poil devant son ordinateur ». Voilà la nouvelle affaire confiée aux agents du bureau, Solomon, Joe et Anna. La femme du mort, Moira, sera la première personne qu’ils vont questionner. Au cours de l’interrogatoire, ils fouillent le bureau de Francis. Ils découvrent que le mort « surfait » sur des sites pornographiques mettant en scène des jeunes filles. Un malade à tendance pédophile. De là à penser que l’anorexie et le mal être de la fille des Underwood vient de là, il n’y a qu’un pas…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Cette nouvelle enquête du trio du FBI nous plonge dans une atmosphère très glauque, à la hauteur des actes dont semble être responsable le décédé. Le dessin de Christian de Metter reflète parfaitement l’ambiance lourde du scénario. Tout est peine, tout est malaise, autour de cette famille blessée qui se débat dans une histoire aux relents de pédophilie. Le tome précédent, Pauvre Tom, était graphiquement moins rude. Le climat hivernal et le manteau de neige recouvrant le paysage y étaient certainement pour quelque chose. L’histoire était également peut-être plus finement ciselée. Dans ce second opus, les personnages secondaires, au centre de l’intrigue, sont moins convaincants. Un défaut presque naturel puisqu’on y aborde des relations psychologiques complexes. 56 pages, c’est un peu court. En revanche, les 3 flics ont des personnalités bien campées. Dusk est une de ces séries qui nous fait pénétrer dans la vie de ses héros jusqu’à ce qu’on ait l’impression, à chaque nouveau tome, de rendre visite à des amis. Attention cependant au dessin extrêmement particulier, chaque case est une sorte de mini peinture. Cela en déroutera plus d’un.