L'histoire :
De misérables humains ont osé perturber la retraite d’Exterminateur 17 (faisons simple appelons le E17). Après une longue réflexion emprunte de métaphysique (tutoierait-il les dieux ?), il accepte d’intercéder en leur faveur et c’est tel le Surfer d’Argent juché sur une météorite qu’il arrive sur Ellis. Dès lors, il se complait à inventer le scénario le plus complexe possible pour mener à bien sa mission. Il crée une armée de drones à son image pour affoler la pègre interstellaire, et recrute dans les bas fonds d’Ellis l’équipe sur laquelle il s’appuiera. Mais au final, c’est seul qu’il se lance à l’assaut de la tour de cristal de Cosa Nostra pour retrouver et éliminer le dernier Don…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Androïdes, clones, drones, transports spatiaux, tous les ingrédients de la SF sont réunis, mais la mayonnaise ne prend pas. Le « Maître des androïdes » s’est perdu dans les méandres métalliques de la mémoire de son hôte. Tous les traits humains de E17 ont disparu et avec eux, l’intérêt principal de la série. Ne reste que l’orgueil, la vanité et ce sentiment de surpuissance qui le pousse à tous les excès. Autant on adhérait au Mouvement de Libération des Androïdes, autant son intervention à Ellis pour débarrasser le Consortium de la Cosa Nostra éllisienne laisse de marbre. L’étalage qu’il fait de ses capacités ne laisse aucun doute sur l’issue de l’aventure : E17 sera le Vainqueur. Ceux qui osent se mettre sur son chemin seront les Perdants. Il ne lui reste plus qu’à postuler pour le poste de Dieu, il n’y a guère plus que là qu’il peut connaître l’échec…