L'histoire :
Drazen est le fils du Mage Lancaster et de Maria. Son père, jadis, a transgressé la loi la plus importante à laquelle les magiciens doivent absolument obéir sous peine de mort : le renoncement à l’amour. Par cette faute, Lancaster est traqué sans cesse par les Mages chasseurs et son fils séquestré dans une tour magique. 13 ans plus tard, le garçon a oublié sa famille. Il a été rééduqué pour devenir à son tour un chasseur, tandis que son père reste toujours introuvable. Ash, à l’origine de l’enlèvement de Drazen, est toujours sur les traces de Lancaster. Il décide d’utiliser le fils pour retrouver le renégat. Il met ainsi fin à la réclusion de Drazen pour le mener de par le monde. Sa première destination est la ville d’enfance de son disciple, dans sa maison alors abandonnée. L’adolescent y retrouve notamment le portrait de Anja, sa plus chère amie lorsqu’il avait 5 ans. Drazen va alors de révélation en révélation…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Entièrement orchestré par de nouveaux venus italiens, Le jour des magiciens est une sorte de fable moderne de laquelle se dégage une grande poésie. A l’occasion de ce second tome, les personnages Ash, Drazen et Lancaster se complexifient psychologiquement pour former un trio dont l’avenir reste totalement incertain dans l’histoire. Il n’y a plus de méchant et de gentil, mais des personnalités qui, selon qu’ils agissent par devoir ou par amour, s’opposent les uns aux autres. Le scénario de ce second opus n’avance cependant pas beaucoup. Les 28 premières pages reviennent sur le tome précédent et développent des passages qui avaient été mis de coté. Seule la moitiée de Drazen est donc vraiment nouvelle, avec une intrigue qui se poursuit lentement. Cette temporisation apporte un sentiment de légèreté, que renforce un dessin clair et précis, aux formes douces.