L'histoire :
Depuis près de deux équinoxes, les 4 royaumes de Proxima se livrent une guerre sans merci. Chacun d’entre eux est maître d’un élément et, en menaçant le Château de la Sagesse, il mettent en péril l’équilibre sacré. Le vénérable maître est inquiet. Il confie le problème à l’un de ses Monastica : Sidarwat. Ce dernier a l’idée de recruter Lothario Grimm, un voleur un peu ingénu mais agile coureur de jupons. Sa mission : séduire chacune des 4 filles des 4 rois bellicistes et se marier tour à tour avec elles. Car une fois mariées, les donzelles deviennent Fatimatriarka, c’est à dire premières conseillères de leurs pères. Après avoir épousé Sylvania, fille du roi des forêts, Lothario se lance à la conquête de Vulcania, farouche fille du roi régnant sur le royaume du feu. Mais Lothario découvre qu’il ne va pas être aisé de conquérir le cœur de la jouvencelle. En effet, Vulcania passe le plus clair de son temps à épuiser les esclaves de son père pour assouvir des pulsions sexuelles sadomasochistes...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
A première vue, Lothario Grimm n’est pas très aguichant. Le dessin de Rolland Barthelemy est plutôt approximatif et ce 2e tome pèche encore plus par son irrégularité. Mais le scénario loufoque et parfaitement rythmé comble à lui seul toutes les carences graphiques. On ne saurait trop conseiller aux lecteurs déçus par leur première approche de persévérer. Dans ce second tome, le ton reste le même. Patrick Galliano, un ancien des programmes jeunesses de TF1, Vitamine et Starter, ne se prend pas au sérieux. Il poursuit son idée de départ, un peu saugrenue, de manière fort plaisante, en y ajoutant de nouveaux éléments tout aussi déjantés. Vulcania apparaît dans le plus simple appareil durant tout l’album et les bastons sont dignes des films de Bud Spencer et Terence Ill. Quant à l’histoire, elle repose entièrement sur un bon vieux fantasme masculin : séduire tour à tour de mignonnes princesses avec des tempéraments hétéroclites. Miam !