L'histoire :
Dans un bus plein de touristes, les amoureux Max et Alice rentrent d’une excursion en Alabama. Soudain, un ivrogne au volant d’un 4x4 surgit en face, du mauvais côté de la route. Le chauffeur du bus est obligé de donner un coup de volant et le bus sort à vive allure de la route, se couche sur le flanc et s’encastre dans un arbre. Ejecté par une vitre cassée, Max assiste au spectacle horrible du bus qui s’embrase, tuant tous les passagers, Alice y compris. Max est le seul survivant de cette tragédie, il écopera juste d’une cicatrice bizarre sur le front. Un an plus tard, en raison d’un état psychologique toujours instable et dépressif, un couple d’amis, Sam et Jennifer, l’emmènent pour quelques vacances à Miami. A l’aéroport d’Atlanta, Max est râleur. Il ne digère pas que le chauffard à l’origine de la mort des passagers du bus soit toujours en liberté au terme de son procès, grâce à un vice de procédure. Sam et Jennifer ont aussi proposé le voyage à Oliver, un cousin militaire endurci, et à Sarah, une jeune femme anxieuse, qui en pince pour Max. Ils espèrent qu’elle lui fera oublier Alice. Sarah nourrit diversement son anxiété : un retard d’embarquement pour raisons techniques ; le convoyage d’un prisonnier dangereux par un flic unique, l’autre étant subitement malade ; la prévision d’une redoutable tempête entre les deux villes… L’annonce du commandant de bord va alors tout bouleverser.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Sur une idée de scénario-concept de Louis et d’Andrew Henderson, les scénaristes Christophe Martinolli et Thomas Martinetti tissent le premier tome d’un récit-catastrophe étayé sur une angoisse montant crescendo. Le titre et la couverture n’en font pas mystère : un crash d’avion se profile et un unique passager va survivre. Mais lequel ? Et quel sera le grain de sable à son origine ? Les scénaristes proposent plusieurs germes potentiels : un prisonnier violent et mal gardé, des angoissés incontrôlables, une tempête évitable mais pas évitée, un problème technique ? Faites vos jeux. C’est habile, car les tensions s’additionnent jusqu’à l’enclenchement fatals des faits, trop dingues et prenants pour ne pas être authentiques. Au-delà de cette première histoire complète, le concept de la série sur les trois tomes prévus s’approche de celui du film d’horreur Le cercle (The ring)… à la frontière du fantastique ? Il est trop tôt pour le certifier. Chacun des trois tomes annoncés sera dessiné par un dessinateur différent. Jorge Miguel inaugure la chose à l’aide d’un dessin plus réaliste que pour Z comme zombies, certes académique mais parfaitement fluide et régulier sur la distance. Rendez-vous est déjà en août 2016 pour le second volet de cette série-concept-catastrophe originale.