L'histoire :
Clope au bec, verre d’alcool devant lui, un ancien commercial est en train de former un nouveau commercial et il doit lui apprendre les ficelles du métier…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec un titre pareil, on serait en droit de s’attendre à un genre de Caméra café version BD. Des commerciaux stéréotypés, un peu alcoolique, avec du bagout et plein de vielles anecdotes… il y en a, oui, certes. On assiste surtout à une conversation entre un vieux commercial usé et son jeune apprenti naïf et anarchiste (serait-ce l’auteur ?). Le trait est gras, trop gras. Le vieux commercial est gras, il a le visage gras et tous les personnages sont gras. Même le jeune apprenti est maigre et gras à la fois. C’est bien simple, dans cette BD, il n’y a que la matière de la couverture qui soit « belle ». Le reste dégouline d’un peu partout. L’alcool tout d’abord. On en aurait bien pris un peu, juste un petit verre pour la route, mais là dès la deuxième page, on est saoulé. Le vieux commercial ne fait que boire. Remarquez, c’est mieux comme ça car, la seule fois où il ne boit pas, il manque d’étrangler une pauvre conseillère de l’ANPE (l’auteur ne doit pas beaucoup les aimer non plus celles-là). Sans faire de freudisme excessif, on ressent à travers cette BD un dégoût latent de l’auteur pour la société de consommation. Et bien, répondons lui tous en cœur en n’achetant pas la BD. Un très beau proverbe punk dit « Mon verre est plus rempli que ta vie ! », sauf que cette BD est juste remplie d’une bonne gueule de bois. Il n’est certes pas facile parfois de dessiner, de scénariser, d’écrire des dialogues etc… mais quand ça veut pas, ça veut pas ! Ah si quand même, il y a une phrase tirée de cette BD qu’il faut écrire sur une feuille A4 et accrocher au dessus de votre bureau : « Certains payent même pour laver eux-mêmes leur voiture… ». C’est certain maintenant, l’éléphant bleu, c’est fini pour moi !