L'histoire :
De l’usage de sa coquille, en tant qu’habitat par monsieur l’escargot… De sa rivalité en la matière avec monseigneur la tortue, qui n’a d’égale que la vitesse de pointe… De l’extraordinaire dextérité manuelle de messieurs les pingouins… De la réversibilité avant/arrière de la population des vers de terre… Des mœurs post nuptiales de la mante religieuse…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce premier épisode n’est pas à proprement parler une BD construite autour d’une histoire, avec des cases et tout le toutim. Il s’agit plutôt un recueil de gags, assez rigolos d’ailleurs, sur l’usage que peuvent faire nos amis les bêtes de leurs particularités physiques ou de leurs us et coutumes populaires. Après 5 tomes du Fond du bocal, qui exploitent un maximum de gags avec deux poissons rouges, Nicolas Poupon trouve donc apparemment la sphère aquatique un peu restreinte. Certes, Poupon n’a pas besoin d’aller chercher très loin ses schémas humoristiques : il suffit de détourner l’usage que peuvent faire les animaux de leur métabolisme. Par exemple, les bosses du dromadaire peuvent ressembler à une paire de seins (heu… à moins qu’il ne s’agisse du chameau). Autre exemple : la spécialité de l’autruche (du titre) étant de se cacher en plantant sa tête quelque part, il n’y a pas à chercher bien loin pour trouver où ce con d’animal peut bien se la fourrer (voir la planche d’exemple). Heureusement, Poupon n’a pas son pareil pour donner des « gueules » désopilantes à tous ses sujets, à l’aide d’un dessin caricatural fendart, un style propre à lui. Soufflons lui quelques bestioles oubliées pour un second recueil : le lama crache quand il est fâché, l’abeille danse qu’elle veut copuler, la hyène rit à tout bout de champ et la fourmi crohonde.