L'histoire :
Zigo, 6 ans, est un petit garçon clown, qui vit au sein du grand cirque Pili-Pili. Son papa, lui-même clown, et sa maman qui fait un numéro avec des papillons savants ( !), sont divorcés, ce qui n’est pas marrant. En effet, il passe tous ses week-end dans la roulotte de son papa, puis le reste de la semaine dans celle de sa maman… quand il ne décide pas de planter sa propre toile de tente à mi-chemin entre les deux. Hormis ce gros désagrément, Zigo respire plutôt al joie de vivre : il est turbulent, inventif dans les numéros qu’il n’a de cesse de vouloir mettre au point et montre des prédispositions étonnantes en matière d’équilibre. Car Zigo intervient déjà de temps en temps en public sur la piste, haut perché sur son monocycle ou en équilibre sur tout un tas de chaises, à l’envers sur un bras. Il rend aussi de multiples services aux artistes de la troupe ou se retrouve régulièrement de corvée de ménage dans les gradins, les cages de Waterloo le lion, ou pour toiletter Monsieur Fraise l’éléphant. En revanche, l’école, c’est pas vraiment son truc…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec Zigo le petit clown, Zidrou et Carine de Brab donnent aujourd’hui naissance à un nouveau héros qui enchantera les enfants entre 4 et 10 ans (environ). Ces deux auteurs sont pas mal expérimentés en matière de série humoristique jeunesse (L’élève Ducobu, Méchant Benjamin…), notamment au sein du catalogue Dupuis : ensemble, ils ont notamment déjà livré 6 tomes de Sac à puces (alias Margot et Oscar Pluche). Dans ce premier recueil de Zigo, dont les historiettes humoristiques de 1 à 2 planches ont été publiées dans le magazine Toboggan, on ne peut pas parler véritablement de gags, car les chutes sont plus espiègles et/ou poétiques que véritablement bidonnantes. Le petit héros se prête quant à lui à tout ce qu’on peut attendre d’un garçonnet au sein d’un cirque : il est turbulent, n’a pas peur des acrobaties et ne montre aucune prédisposition pour l’école. Etant donné que dans son dessin, De Brab met en scène des personnages entièrement zoomorphes, Zigo n’a aucune difficulté à côtoyer les animaux de la ménagerie (le serpent, l’éléphant, le lion…) ou des artistes parfois très caricaturaux (on ne voit jamais la tête du géant, car ce dernier est aussi grand qu’un immeuble de 15 étages). Au registre de la modernité, on note que ses parents sont divorcés et que cette situation est l’objet de quelques saynètes très actuelles.