L'histoire :
Ha Yao San doit mettre dehors les petits jeunes qui squattent sa terrasse. Il part tôt demain matin, car il doit aller chercher son petit-fils. Il n'en fallait pas en dire plus pour titiller la curiosité de tous. Ainsi, tout le monde va se coucher plus tôt pour aller à l'aéroport. En plus, ils vont avoir un nouveau copain pour jouer avec eux. Du moins, c'est ce qu'il croyait avant qu'Akira ne descende de l'avion. Le garçon ne leur a pas vraiment porter beaucoup attention. Déjà, il n'est pas content d'être venu au Mexique. C'est forcément moins bien que le Japon. Heureusement qu'il a pris son jeu vidéo, car lui, au moins, il n'est pas craignos. Julio Biscoto le défie dans le monde virtuel où tout est permis. Même si c'est un univers parallèle, il y a des limites à l'égocentrisme et à la mauvaise foi. Par chance, le partage et l'écoute vont être plus fort que tout et donner naissance à une amitié forte...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Julio Biscoto est de retour avec trois nouvelles aventures. Maintenant on connaît assez bien les potes de notre jeune luchador. Même si parfois ils se disputent entre eux, leur amitié reste toujours la valeur principale. Qu'importe ce qui arrive, ils peuvent compter les uns sur les autres. Tony Emeriau exploite ce fil narratif avec beaucoup d'humanité et d'humour. Face à un ennemi, ils s'opposent pour mieux se comprendre et se lier au final. La première histoire montre le choc des cultures avec un jeune japonais et nos mexicains. Ils finiront par quitter le monde numérique pour jouer dans la réalité et s'amuser. Le plaisir de partager ne se fait pas forcément à travers le jeu vidéo. La deuxième BD, scénarisée par Christophe Cazenove repose elle aussi sur la camaraderie et la rivalité. Rassurez-vous, Pablito et Julio feront la paix après leurs péripéties. La troisième proposition est un récit écrit avec quelques illustrations. Une autre façon d'amener le jeune lecteur à une lecture différente. Une façon élégante de faire de l'initiation vers les romans, qui peuvent également manier aventure et drôlerie. L'ensemble prend vie grâce aux dessins pleins de peps de Mickaël Roux. L'identité visuelle s'identifie au premier coup d'œil et donne envie de se plonger dans l'histoire. A quand la suite ?