L'histoire :
Phil, Grenadine, Dizzy, Atchi et Atcha vont au manoir d’Archibald, bien décidés à rendre visite à leur ami. James, le majordome, leur ouvre les grilles de la demeure vêtu d'un kilt et jouant de la cornemuse. Egalement habillé comme un écossais, Archibald apparaît une épée à la main et un bouclier dans l’autre. Il pourfend un mannequin attaché à un arbre. Archibald a une grande nouvelle à leur annoncer : il part pour son Écosse natale. En effet, il vient de recevoir un mystérieux télégramme de son oncle Angus, lui indiquant que le Chardon d’or est aux mains des Mac Klangbang. Archibald raconte d’ailleurs à ses amis comment cette plante épineuse est devenu l’emblème de sa famille. Intrigués par ce message, tous les membres de la Ribambelle décident de l’accompagner dans cette aventure. Le lendemain, Monsieur James et toute la Ribambelle prennent la route de l’Écosse. Après quelques péripéties lors de leur voyage, ils arrivent enfin dans la demeure de Sir Angus, l’oncle d’Archibald…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Éminent connaisseur de bandes dessinées, Hugues Dayez écrit périodiquement une chronique dans Spirou, sur les grandes heures du magazine. Parallèlement, il commente les trésors des Éditions Dupuis dans la collection 50/60 des éditions Niffle. Après avoir passé au tamis Spirou et Fantasio (La Mauvaise tête), Tif et Tondu (La villa du long-cri), Johan et Pirlouit (La guerre des 7 fontaines), il revisite ici La Ribambelle en Écosse, ouvrage dessiné par le célèbre Jean Roba et publié en 1963. Son éclairage est le bienvenu car il permet d’offrir une seconde lecture en livrant une ribambelle d’anecdotes sur chaque demie-planche. Il revient sur les origines de La Ribambelle (« ma volonté était que la Ribambelle soit internationale, j’ai donc voulu qu’elle comprenne un petit garçon de couleur, un écossais, deux japonais… Aujourd’hui, je rajouterais probablement un petit arabe »). L'intérêt réside dans la découverte de la méthode de travail de Vicq et Roba et leur goût pour les références culturelles (faire des allusions à Shakespeare – Richard III, Roméo et Juliette – dans une BD pour enfant il fallait oser !). Dayez revient aussi sur le fait que Vicq ait disparu de la circulation sans laisser d’adresse en 1987 et comment Yvan Delporte a retrouvé sa trace. Au final, ce livre permet de faire une relecture et une re-relecture appuyée ! Pour info, la Ribambelle a été récemment ressuscitée avec Zidrou au scénario et Jean-Marc Krings au dessin…