L'histoire :
En route vers Corinthe pour participer aux jeux isthmiques, tous les spartiates sont motivés et prêt à montrer leur talent durant les épreuves qui les attendent. Toutefois, en chemin, ils se rendent compte que leurs chefs semblent leur cacher quelque chose. Enfin arrivés après un long voyage à pied, ils découvrent enfin le pot aux roses. Leurs rois leur apprennent que cette année aura lieu une épreuve face aux athéniens qui décidera de l’avenir de l’île d’Hydréa. Les meilleurs combattants de chaque clan s’affronteront et si Sparte ne triomphe pas, ils devront rendre l’île à Athènes. Lorsqu’ils apprennent cette nouvelle, les spartiates ne sont pas plus inquiets que ça, car celle qui les représentera n’est autre que Iris, la meilleure guerrière que Sparte ait connue. On la surnomme « la piétineuse de cadavres » ou encore « l’invaincue ». Son adversaire est toutefois impressionnant, puisqu’il fait la taille de deux hommes et aurait battu tous les hommes du général Alcibiade pour gagner sa place aux jeux… Les épreuves commencent et les spartiates régalent les corinthiens en les remportant toutes aisément. Vient alors celle où Iris va affronter Elthios pour décider de l’avenir de l’île d’hydréa. Sachant qu’elle ne pourra pas le mettre au sol, Iris décide de le fatiguer en l’attaquant de manière rapide et efficace. Et ça commence plutôt bien, puisqu’elle lui arrache déjà un œil…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Nouvelle série-concept des récentes éditions Oxymore, Titans proposera quatre albums mettant en scène une femme qui affrontera un dieu avec les pouvoirs obtenus d’un titan. Pour ce premier album, Olivier Peru signe le scénario de cet univers imaginés par Jean-Luc Istin et Sébastien Grenier. L’auteur met en scène Iris, une spartiate imbattable qui fait la fierté de son roi de père, tout comme de tout Sparte. La guerrière se rend aux jeux pour y briller, mais elle va subir sa toute première défaite et va donc se retrouver bannie par les siens. Ce n’est qu’une fois bannie qu’elle découvrira que son adversaire n’était autre qu’un dieu et pas n’importe lequel… Si l’idée de base est plutôt intéressante, il faut reconnaître que ce premier album peine à convaincre et se révèle très classique. Il donne même un sentiment de déjà-vu, dont on a du mal à se détacher. Pour mettre en images cette toute première aventure, on retrouve également du lourd : Vladimir Krstic (dit Laci) livre une partition plus que satisfaisante, tant au niveau de la mise en scène, des décors, des personnages, que du découpage. L’ensemble est mis en couleurs par Arif Prianto. Bref, la série démarre de manière efficace, mais il lui manque encore ce petit plus qui va la détacher des autres récits du genre.