L'histoire :
Berlinetta enterre son père, le riche avocat Maître Frédéric de Carbeau. L’homme était collectionneur de voitures, et ces dernières reviennent désormais à sa fille. Après avoir quitté précipitamment la cérémonie où étaient essentiellement présents des hypocrites, Berlinetta demande à son chauffeur de la ramener dans sa majestueuse demeure. La jeune femme décide de sortir faire un tour avec le coupé Mercedes 300 SL. Pied au plancher, elle ne peut éviter une Dacia à un carrefour. A son bord, un mécanicien qui se prénomme Logan est légèrement blessé. La jeune femme le conduit tout de même à l’hôpital pour une petite visite de contrôle. Une fois sortis, elle propose à Logan de l’embaucher pour s’occuper du parc de voitures de collection qui sommeille dans son garage. Elle lui explique également qu’une des Ferrari lui a été volée...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Berlinetta, une riche héritière qui n’a pas froid aux yeux, et Logan, un homme au passé douteux, vont former un duo improbable pour se lancer à la recherche d’une voiture volée : une Ferrari 250 GT Berlinetta de 1958. Evidemment, cette enquête va se révéler tumultueuse avec un peu de tôle froissée. Dans cette nouvelle série de la collection Calandre, les voitures occupent une place de choix. Si la Porsche Cayenne en prend pour son grade, la BMW 507 fait, quant à elle, quelques prouesses dignes d’un James Bond. Cette histoire connaît quelques sorties de route peu académiques avec des facilités scénaristiques invraisemblables, comme l’ouverture d’un coffre-fort d’un coup de pied, des voitures qui s’envolent à des hauteurs incroyables après avoir passé une petite bosse ou encore la chute d’une montgolfière sans égratignure… Le rythme du récit est certes soutenu, mais il souffre de cohérence et de crédibilité. La conduite du dessin est un poil plus conventionnelle avec une inspiration ligne claire qui mériterait encore d’être perfectionnée : les reproductions de véhicules de collection sont reconnaissables mais parfois approximatives.