L'histoire :
En 1961, Margot Palissandre, journaliste automobile à Auto Revue, elle-même pilote de course, est la nouvelle égérie de Citroën. Elle présente de nouveaux modèles de voitures sur des salons automobile, par exemple à Villacoublay où l’on découvre l’Ami 6. Or, cette année-là, le couturier Théophile de Saint-Cardon décide d’associer sa propre collection à l’automobile : il habille un modèle spécial de 2 CV dont la charmante Margot fera la promotion : la « 2 CV Margot ». Au Grand Palais, Margot se prépare donc à assurer la présentation des fameuses 2 CV. Malheureusement, celles-ci sont vandalisées. Quelques jours plus tard, le défilé de Levallois est également saboté. Qui cherche à empêcher la présentation de cette série spéciale de 2 CV et pour quelle raison ? Quels dangers guettent Margot, son fiancé Louis et leurs amis sur les routes de France qu’ils empruntent lors d’une caravane promotionnelle ? Courageuse et déterminée, la jolie Margot fait face à toutes les situations et mène son enquête... au grand dam du commissaire Ramby !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce 3e opus des Enquêtes auto de Margot, au sein de la collection Calandre de Paquet (dont la thématique est l'automobile dans tous ses états), narre les aventures policières d’une jeune journaliste automobile dans les années 60. Le premier épisode d’Olivier Marin avait été édité en feuilleton dans la revue La Vie de l’Auto, et il avait rencontré son petit succès. Ce nouvel opus ne décevra pas les amateurs (et collectionneurs) de voitures, qui auront le plaisir de retrouver dans ces pages les principaux véhicules des sixties. Certaines, à commencer par la 2 CV, sont devenus mythiques : l’Ami 6, la DS, la 403, la « coccinelle », la « mini » et même la superbe et rare Simca « Présidence »…Le dessin aux contours très nets, dans une veine proche de la ligne claire, se révèle toutefois un peu statique. On relève des maladresses dans certains cadrages, notamment lorsque les personnages sont en mouvement. Certaines cases manquent aussi de profondeur ou de nuances. Enfin, le scénario ne brille pas non plus par son extrême complexité ou sa finesse, malgré le suspens. Les personnages paraissent également un peu caricaturaux. Ces petites faiblesses mises à part, on passe un bon moment de détente en leur compagnie, au cœur de la France des années 60 gentiment reconstituée.