L'histoire :
Maxime est ado et la question des filles commence à le préoccuper. Il est notamment en admiration devant son copain Mathias qui a embrassé pour de vrai une fille sur la bouche ! Parce que lui, en revanche, il n’en est pas encore là… Il se bat avec ses parents pour ne pas avoir à manger sa soupe ou ses épinards, se fait punir parce qu’il s’est battu avec ses amis et s’occupe de son petit frère quand sa maman le lui demande. Maxime a aussi un cochon d’inde, tout mignon, acheté sur les recommandations de son père : surtout en prendre un qui a n’a pas le trou du cul de travers ! Mais voila. Un jour, le cochon d’Inde, appelé Monsieur José comme le voisin d’en dessous, meurt. C’est le drame. D’autant plus que l’enterrement se fait rapidement et la bestiole est balancée à la poubelle. Première tristesse du petit maxime, jusque là insouciant, première séparation de la vie…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Voila un album qui se lit et s’oublie vite fait ! On parcourt les planches de Super sensible sans trop y penser et on s’aperçoit qu’on est en fait arrivé à la fin avec une forte impression de vide. Certes, Nicolas Poupon dresse un tableau sans doute juste des années adolescentes (voire préado)… mais l’ensemble reste vraiment plat, plutôt insipide et sans intérêt. Maxime est un bon petit gars qui vit un peu dans son monde, déçu pour pas grand-chose, enthousiaste pour moins que rien. Pas de quoi fouetter un chat, ou d’en faire une BD. Le dessin montre la même absence de particularités que le scénario. Il en est tellement banal qu’il n’y a presque rien à en dire. Les traits sont simplifiés, les couleurs appliquées par aplats, le cadrage ou le découpage ne réserve strictement aucune surprise. Un album simplement inutile, qu’il est superflu de lire.