L'histoire :
Guillaume Tauran s’apprête à rejoindre la goélette Tara et son équipage pour un voyage de deux mois au large des côtes d’Afrique de l’Ouest. Voilà déjà deux ans que Tara a quitté Lorient, son port d’attache, pour un tour du monde dédié à l’étude du microbiome marin. Leur objectif est de mieux comprendre le rôle de ce peuple invisible de l’océan et l’influence que les phénomènes d’upwellings ont sur sa répartition. Cela permet aussi d’analyser l’impact de la pollution plastique sur ce microbiome. Tarar va aussi faire ses relevés sur les grands fleuves d’Afrique comme le fleuve Congo, le fleuve Gambie, le fleuve Jaune et le fleuve Casamance. Ce sont des fleuves aujourd’hui sur lesquels très peu de données ont été récoltées. Guillaume Tauran arrive à l’aéroport de Luanda, la capitale de l’Angola. Il fait ses premiers pas en Afrique et découvre une ville en pleine transformation où les buildings poussent comme des champignons. Il traverse la ville jusqu’au bureau du port. Il a l’obligation de déclarer son arrivée et sa sortie du territoire aux autorités locales. Guillaume rejoint ensuite la goélette Tara afin d’embarquer comme nouveau correspondant de bord pour une durée de deux mois…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La fondation Taraocéan et les éditions Paquet présentent ce bel ouvrage consacré à la mission de la Goélette Tara et de son équipe de scientifiques parties sur les mers pour deux ans afin d’étudier le microbiome marin. L’auteur Guillaume Tauran raconte son expérience sur la goélette en tant que correspondant de bord. Il rejoint Tara en Angola pour s’embarquer et suivre les deux équipes de scientifiques qui vont se succéder durant cette période. Il explique le travail des scientifiques, le quotidien à bord, mais surtout ce qu'est le microbiome marin. L'auteur use d’un dessin réaliste pour raconter au fil des jours son aventure. Il met l’accent sur la partie scientifique de la mission en expliquant et détaillant les expériences réalisées dans les fonds marins de l'océan et les études à bord. Enfin, il raconte aussi son baptême comme tout marin qui passe pour la première fois l’équateur. Son expérience à bord comme correspondant met avant tout en lumière les 20 ans de science et de partage sur l’océan de la fondation Tara.