L'histoire :
- La tache noire : L’inspecteur Arbuckle fulmine dans son bureau. Cela fait déjà deux semaines qu’il attend le retour d’un formulaire de grâce royale. Alors qu’il sort de son bureau en colère, la nièce de Lord Dravott, miss Mac Millan, lui amène le précieux document. Elle est envoyée par son oncle pour en savoir plus sur la demande de grâce de l’inspecteur…
- Murder party : Miss Mac Millan se rend dans les Highlands, en Ecosse, afin de retrouver l’inspecteur Arbuckle. Elle va loger dans la même taverne que lui, le Black Dog and Green Duck. A peine est-elle arrivée que le chat de l’inspecteur lui saute dans les bras…
- Le cercueil des souvenirs : A Calcutta, une jeune femme pénètre à l’improviste dans une villa sécurisée. Elle trouve le coffre-fort et l’ouvre quand, soudain, deux hommes entrent dans la pièce. Elle est alors témoin d’un assassinat. Elle tente de fuir mais l’homme couché sur le sol n’est pas encore mort et essaie de lui dire quelque chose. Soudain, la lumière s’allume, la voilà prise en flagrant délit…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les éditions Paquet réunissent dans cette belle intégrale les trois albums de Vieille Bruyère et Bas de Soie, la première série d’Etienne Willem. Pour cette saga policière, l’auteur a puisé son inspiration dans de célèbres romans britanniques comme Sherlock Holmes ou Docteur Jekyll et Mister Hyde. On plonge ici directement dans une atmosphère à l’anglaise avec un inspecteur au profil bien trempé à la Holmes et une jeune miss qui va lui prêter main-forte pour des enquêtes difficiles. Willem embarque le lecteur dans des investigations qui ne se semblent pas aussi simples qu’elles n’y paraissent et qui cachent des ramifications sournoises. Parfaitement prenant, le récit se nourrit de rebondissements qui vont conduire l’inspecteur Arbuckle et Miss Mac Millan jusqu’en Ecosse et même dans l’Inde coloniale. Les deux font la paire, donc, et ce duo accorde au récit tout son charme, pour pimenter les enquêtes. Willem utilise un trait semi-réaliste pour enluminer les trois chapitres. Son dessin fluide et dynamique colle parfaitement au récit. Le style laisse largement paraître une influence des dessins animés de Walt Disney, sur quelques personnages. Un registre que Willem étoffera par la suite, avec un zoomorphisme de haut vol. L’humour enfin, donne la décontraction qu’il faut pour faire passer un bon moment de lecture de cette intégrale à ne pas rater.