L'histoire :
Dans un monde futuriste néo-maya, Leah Nantze est un Tupil, c'est-à-dire un agent d’élite. Recrutée dès ses 9 ans pour être formée en vue de se mettre au service de Halach Unich, le seigneur de Mayapan, elle est devenue à 26 ans, une prédatrice instinctive et se fait régulièrement distinguer pour son efficacité. Cette fois-ci, elle doit ratisser la ville basse, à la tête d’un détachement de soldats. Au cours de l’opération, elle et ses hommes découvrent avec horreur les corps de leurs camarades, atrocement mutilés. Pour la première fois, ils se heurtent à une résistance farouche. La plupart des Tupils se font tuer ce jour là, mais Leah parvient à faire un prisonnier. Pendant l’interrogatoire, celui-ci tient des propos incompréhensibles. « Tu n’as pas toujours été un Tupil », hurle t-il. Il lui livre alors une information sur les ennemis de Mayapan. Il faut qu’elle retrouve un homme nommé Kinich Lakamtuun…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Flavio Troisi et Joseph Vig, deux jeunes auteurs italiens, publient avec Mayapan leur première BD. Ils sont parrainés par Jean-Claude Mézières, qui les a rencontré au Festival de Turin, et qui a été impressionné par la maîtrise graphique du dessinateur. Hélas, si le dessin de cet album est certes appréciable, la mise en couleur et le scénario nous empêchent de prendre un réel plaisir à sa lecture. L’histoire est en effet extrêmement confuse. A chaque instant, on se demande où va Leah, qui est la personne qu’elle cherche à voir et dans quel but ? L’originalité même du monde de Mayapan, qui mélange civilisation Maya et technologie moderne, pose également un problème : celui des noms. Les gens s’appellent Pakal Balam, Itzamna, Tepeuh Cuac, Uayeb et autre… Un choix difficile à assumer car on a bien du mal à les imprimer ! Les premières planches font immédiatement penser à l’excellent dessin de Peynet dans Toran. Mais les belles couleurs du début font rapidement place à un feu d’artifice bien difficile à digérer. Au détour de certaines planches, on peut admirer une belle case. Hélas, il faut beaucoup de cases pour faire un album entier…