L'histoire :
La vallée baigne dans la quiétude. Tant et si bien que le panda roux et la Fille des Hommes se prélassent dans l'herbe grasse et épaisse. Mais cette tranquillité est rapidement mise à mal par une terrible nouvelle : le furet vient annoncer que la forêt de bambous est ravagée. Le furet pense que le panda roux est le coupable désigné, car il est un grand amateur de bambous. Mais très vite, sa responsabilité est écartée au profit de... la chauve-souris vampire à pattes velues (diphylla ecaudata). Le panda roux et le furet emmènent leur trouvaille au conseil de la forêt. Le chef du village ne pense pas que cette petite bestiole ait pu anéantir à elle seule toute la forêt de bambous. Les soupçons se portent sur la Fille des hommes. Après tout, il faut toujours se méfier des idées des hommes. De son côté, la Fille des Hommes vient de capturer un intrus : un jeune garçon qui lui demande... de le cacher. Le lendemain, tout le conseil de la forêt s'est déplacé pour rendre visite à la Fille des Hommes et s'échappe en compagnie du garçon. Tous les membres du Conseil les pourchasse... quand tout ce joli monde se retrouve face à un insecte géant !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Fleur de bambou continue son petit bonhomme de chemin avec ce deuxième épisode qui explore une nouvelle thématique. En effet, le commun des mortels n'est pas sans savoir que l'avenir de la planète, secoué par des évènements climatiques exceptionnels (en veux-tu en voilà), est fortement malmené. Loin de délivrer un message apocalyptique ou trop moralisateur, Richard Marazano nous emmène dans une jolie petite histoire où la nature (ici la forêt de bambous) est malmenée par un évènement exceptionnel. Sans casser des briques, l'histoire destinée aux jeunes lecteurs est relativement plaisante à lire et permet de passer un moment agréable. Le propos est parfois quelque peu naïf, mais résonne parfaitement dans les têtes et dans les cœurs. L'alter-ego graphique de Richard Marazano, Cat Zaza, propose un dessin délicat mis en valeur par des couleurs douces, renforçant la dimension pleinement environnementale du récit.