L'histoire :
Lord Julian Blackwood doit sauver sa femme, Deirdre, de l'emprise du nécromant Lord Redstone. Or, le seul moyen d'y parvenir, c'est de récupérer la moitié de l'âme de Redstone que le Dieu accroupi détient, afin de procéder à un échange. Son équipe lui permettant de tuer le Dieu étant constitué, Blackwood se dirige donc vers l'antre de Slough Feg, à Londres, en compagnie du prêtre Clarence devenue un mort-levé et de la chasseuse de primes Salem. Le soir, ils font escale dans un relais. Durant la nuit, Julian ne trouve pas le sommeil, toujours tourmenté par son passé. C'est alors que ses pensées sont interrompues par une attaque de charognards. Heureusement, les habitants sont équipés pour faire face à ces attaques régulières. Le lendemain matin, la fine équipe reprend sa route à pied et finit par arriver à Londres. Afin d'aller affronter Slough Feg, le prêtre conseille à Blackwood d'affronter ses propres démons, sans quoi il ne parviendra jamais, selon lui, à éliminer le Dieu. Sur ces mots, Julian sort de ses gonds et s'emporte contre Clarence. Salem intervient et raisonne le jeune homme en lui rappelant qu'ils ont besoin du prêtre pour affronter l'ennemi. Le lendemain, ils commencent la traversée de la ville...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un premier album plaisant, de par ses personnages attachants et son univers original, cette fin de diptyque se révèle décevante. En effet, beaucoup plus calme et légère, autant le dire tout de suite, elle ne révèle pas non plus le climax tant attendu, à savoir le duel entre Blackwood et le Dieu accroupi. Dès lors, la quête de l'équipe consiste à se rendre jusque dans l'antre du Dieu et à en repartir. Était-ce prévu du départ ou doit-on ce terne final à une improvisation (ventes décevantes ? En tous cas, rien ne fait mention dans la première partie que la série sera un diptyque). Toujours est-il que ce deuxième tome laisse un sentiment de bâclé, comme si le scénariste Nicolas Jarry avait du conclure son histoire plus vite que prévu. A part les flashbacks, permettant d'en découvrir un peu plus sur ce qui ronge le héros, il ne reste pas grand chose. De même, certains personnages semblent inutiles (Salem par exemple). Le récit se révèle dès lors classique, tout comme le dessin relativement pro mais standard et impersonnel, et on en lit le déroulement sans accrocher. Dommage…