L'histoire :
Tee-ville est la ville la plus glamour du monde. Une ville où l’industrie du spectacle prolifère, où le cinéma est roi ! Naturellement, cette ville abrite la plus grande star que le monde ait compté : la sublime Stella ! Malheureusement, la pauvre femme a perdu son fils, récemment. Aujourd’hui pourtant, elle reçoit une postulante pour la place de gouvernante de sa sinistre demeure, au nord de la ville. Convaincue que l’esprit de son défunt enfant hante encore les murs de sa maison, la star souhaite que les 166 portes de cette dernière restent toujours soigneusement fermées afin qu’il ne puisse pas s’échapper. Quel déchirement… Et KRASH ! Voilà tout un pan du manoir qui vole en éclats ! En compagnie de sa nounou Wendy et son amie Melody, Chosp fait une entrée fracassante ! Naturellement, le film que tournait sa maman adoptive est arrêté. Et il faut au lecteur revenir quelques heures en arrière pour bien saisir la situation. Chassé de chez lui par les jumeaux, après une virée en B.U.S. (Blast Ultimate Scooter), Chosp a retrouvé Wendy et Melody chez Norma Bates afin de l’aider à poursuivre sa mission : retrouver ses vrais parents. Il est vrai que l’affreux dépareille au milieu de tant de perfection esthétique. Alors si Chosp n’est pas un alien, peut-être est-il un démon ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Au petit monde de Tee-ville, le calme se fait rare depuis que Chosp a entrepris de retrouver ses vrais parents. D’apparence monstrueuse, l’enfant est convaincu qu’il est autre chose, venu d’ailleurs. Un alien ? L’idée précédemment envisagée (lire tome 1) s’est révélée fausse. Alors peut-être est-il un démon ? Norma, Wendy et Melody vont aider l’enfant à le découvrir… Toujours si fun et rythmée, la nouvelle série imaginée par Alessandro Barbucci détonne dans l’univers jeunesse de la bande dessinée. Résolument plus ambitieuse qu’un titre approchant comme Monster allergy, Chosp s’adresse aussi à un public sans doute plus adolescent. Ce second volume entièrement colorisé laisse d’ailleurs penser que les codes empruntés au manga n’étaient pas pleinement en phase avec le lectorat visé. Du moins le N/B. Soigné et très alléchant, ainsi présenté, l’album ne peut en tout cas qu’attirer l’œil. L’auteur s’amuse en multipliant les pastiches et références patentées du 7ème art (notamment A. Hitchcock) et le lecteur va de surprise en surprise. Une chose est sûre : le secret des origines de notre héros n’est pas prêt d’être révélé ! Quoique, en y repensant, la visite au cimetière fut instructive… Alien, démon ou dinosaure ? Pourvu qu’il demeure égal à lui-même et son irrévérence sera pardonnée !