L'histoire :
Edwige s’aime, à défaut d’être aimée d’un homme. Il faut dire que son choix en matière de mâle est très restreint : il lui faut un citadin, comme elle. On lui dit qu’elle est parfaite et elle l’admet sans difficulté aucune. Autant rester seule avec elle-même, si jolie, si drôle... Et c’est tellement « in » de pouvoir se faire pomponner seule chez le coiffeur, déguster seule des glaces, dévorer seule des sushis… Oui voilà, Edwige est une it-girl, mais désespérément seule avec ses problèmes de frange. Alors… le serveur du McDo ? Un poil trop boutonneux. Son cher coiffeur ? Un peu trop fiancé. Ou alors faut-il passer par la case salle d’attente du médecin ? En attendant, maigres consolations dans le slim parfait et quelques chocolats. Mais une citadine n’est pas à l’abri de quelques surprises… dont une un peu trop énorme !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Un personnage peu attachant et une histoire sans queue ni tête. Présenté comme « un vrai journal intime de nana célibataire qui note tout ce qu'elle pense », Citadine fait pshiit. Cela ressemble à des notes de blogs, rassemblées par thèmes. À la différence près qu’un blog, c’est très bien à sa place, in fine sur le net, et les thèmes, même égocentriques, sont un peu plus développés. La chronologie des faits est très approximative, à tel point qu’au début on ne pense pas du tout au prétendu journal intime, mais à un simple étalage de faits de la vie quotidienne d’une jolie citadine qui se croit le nombril du monde. Les clichés sont vus et revus... et grossiers : rencontre avec l’homosexuel de service qui s’y connait en fringues, aventure avec l’homme marié, sans compter qu’une citadine, ça aime, ça vit sushis ! Mais ça mange McDo quand ça ne va plus. Il y a le cliché final, propre à tout navet américain, ainsi qu’une comparaison douteuse avec les plantes… les belles plantes.