L'histoire :
Indira a retrouvé son petit frère Eliott au cœur de l’usine de jouets. Mais ce dernier semble ne plus se rappeler d’elle et parait « programmé » pour travailler sans rechigner. En cellule en compagnie d’Olin, l’ancien contremaître de l’usine, Indira est libérée par Noah, l’un des bras droit de Cathleen Sachs, la patronne de l’établissement. Ce dernier lui propose de l’aider à sauver son frère et à fuir de l’usine. Alors qu’Olin conseille à la jeune femme de ne pas faire confiance à Noah, cette dernière accepte tout de même son aide à défaut d’avoir un meilleur plan. Dans un premier temps, le trio rejoint les chambres où dorment les enfants pour récupérer Eliott. Puis Noah les emmène au lac des souvenirs pour soigner le frère d’Indira. Une fois cela fait, il leur conseille de fuir en prenant le train de marchandises de huit heures, en se cachant dans le wagon n°5 avant de les laisser se débrouiller seuls. Noah rejoint alors sa sœur pour la convaincre de fuir l’usine avec lui, en emmenant des plans qu’ils pourront revendre à prix d’or une fois à l’abri. Mais Soham hésite. Elle sait qu'une fois éloignée de la magie de l’endroit, elle reprendra sa vraie apparence et sera vieille. Qui plus est, elle sait que l’usine va bientôt choisir la personne qui succédera à Cathleen et qu’elle a des grandes chances d’être choisie pour devenir la nouvelle patronne…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après presque trois ans d’attente, la collection Métamorphose nous propose la conclusion des aventures de la Dreams Factory. Pour ce final, l’univers façon Londres steampunk est toujours aussi plaisant, tout comme l’ambiance qui s’en dégage et les nombreux protagonistes qui s’y animent. En clair, la mise en images et les couleurs de Suheb Zako sont clairement le point fort de cette série magique et divertissante. En ce qui concerne le scénario de Jérôme Hamon (Green class, Nils…), s’il reste globalement plaisant, il est hélas également un peu trop foutraque. Trop riche en sous-intrigues et événements, le récit a tendance à nous perdre ; et le passage parfois abrupt entre certaines scènes n’aide pas à l’immersion. Ainsi les objectifs parfois nébuleux de certains personnages, tout comme leur changement de « camp » rapide sont difficilement compréhensibles. Hormis ces quelques « défauts », l’aventure magique reste tout de même plutôt divertissante et les grands passages visuels sans dialogues sont très élégants. Si vous avez été envoûté par l’univers lors du tome 1, vous serez satisfait par cette conclusion de 70 pages et ce, malgré les petites faiblesses de scénario…