L'histoire :
Merlin et Jack envoient les cinq héros Matt, William, Lily, Robin et Cléry dans un roman de Jules Verne, 20 000 lieues sous les mers. Ils se retrouvent alors à bord du Nautilus en pleine situation de crise. En effet, un poulpe géant est en train d'attaquer la submersible. Matt et Will affrontent le monstre à l'extérieur, mais celui-ci est le plus fort. Will est déjà mort quand arrive Cléry. Matt est sauvé de justesse par un jeune homme qui le ramène à bord. Les interrogations sont grandes par rapport aux évènements qui viennent de se passer. Le capitaine Némo fait consigner toute l'équipe ainsi que le jeune homme dans leur cabine. Lily demande au jeune homme d'où il vient et ce qu'il fait dans cette histoire. Celui-ci s'appelle Matthew et connait parfaitement les noms des membres de l'équipe. Il raconte alors toute son histoire depuis le début jusqu'à son apparition à bord du Nautilus. Ils apprennent que Matt est en possession de la clé qui ouvre la chambre des possibles...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce 3ème opus conclut bel et bien la série des Explorers. Sachant cela, on s'attendait à tout (ou presque) pour clôturer un périple au cœur des romans fantastiques, dont le but des protagonistes était de ramener, dans une boîte, 26 fantômes qui ont pris la poudre d'escampette. Néanmoins, la tournure des évènements prend un tout autre chemin, assez surprenant d'ailleurs, voire déconcertant. Qui laisse pantois, donc. En effet, la conclusion qui, en toute logique, devrait pointer le bout de son nez, laisse place à une non-fin, genre plus-ouverte-tu-meurs, un rebondissement qui tourne vraisemblablement en rond ! Drôle d'idée... qui laisse peut-être la porte ouverte à un futur cycle ? Le dessin de Guillaume Lapeyre n'en demeure pas moins réussi, avec une griffe mélangeant l'heroïc-fantasy et la science-fiction sous des pourtours mangas (notamment dans le character-design, avec de larges yeux dans les visages). L'auteur utilise les planches dans tout leur ensemble. Il explose les cases afin de maximiser les effets de mises en scène et le dynamisme des évènements. Le visuel est donc adapté à une histoire fantastique de la sorte, malgré la déception du scénario...