L'histoire :
Les derniers résultats ne trompent pas : les Bulldozers, prochains adversaires des coéquipiers de Tag, ne font pas de cadeaux en infligeant, grâce à leur jeu très physique, de lourdes défaites. Pour assurer leur victoire, les Bleus vont devoir recourir à un entrainement rigoureux basé sur la souplesse et la rapidité. Cependant, si l’équipe menée par le colossal Férox ne sera pas facile à jouer, celle des Diables Noirs qui occupent la tête du championnat semble autrement plus déterminée à ridiculiser nos amis. Et ce n’est malheureusement pas le trophée spécial, qui vient de leur être attribué par le maire en personne pour avoir fait mondialement briller la ville de Port-Marie, qui risque de les aider. Au contraire, les Diables Noirs semblent avoir une rancœur particulière qui aiguise leur appétit de victoire. Mais pourquoi ? Qu’ont bien pu faire Tag et ses amis dans le passé qui puisse nourrir une insatiable soif de vengeance ? La tension est à son comble lorsque les Bleus apprennent le forfait des Bulldozers : la figure emblématique de l’équipe, le puissant Férox vient d’être recruté par leurs pires ennemis…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec ce nouvel épisode de la série adaptée du dessin animé de France 3, Mathieu Mariolle et Philippe Cardonna, ne signent pas l’album le moins intelligent de la série. Contrairement à l’opus précédent, le récit est plutôt bien découpé, permettant au jeune public de suivre un récit dont le petit suspens risque de les accrocher : mais qui se cache derrière le masque du capitaine des Diables Noirs ? Les Bleus de Tag vont-ils sortir vainqueur de l’affrontement ? Certes, on préfèrera toujours poursuivre les aventures de l’équipe sur petit écran, pour profiter pleinement des animations sportives qui ne supportent pas la comparaison sur papier. Mais ici, le choix de l’intrigue nous empêche de focaliser sur cet aspect déplaisant de l’adaptation. Fidèle aux opus précédents, l’album livre son assortiment de valeurs éducatives qui, martelées depuis les débuts de la série, devraient finir par faire vibrer les filets cérébraux de nos chérubins (mais oui, on peut être sportif et avoir un cerveau !). Le graphisme dynamique et moderne de Philippe Cardona est quant à lui parfaitement adapté au ton de la série et à son jeune public. Une série qui a au moins le mérite de nous faire profiter des joies du ballon rond, sans avoir besoin d’enfiler les crampons…