L'histoire :
Après avoir échappé à leurs kidnappeurs, Christopher Holton, nouveau romancier en vue, et sa compagne Kim Albraw, se rendent à la demeure du père de Christopher, qui a disparu. Sur place, ils ont confirmation qu’il a bel et bien été enlevé. Echappant de nouveau de peu à leurs mystérieux ravisseurs, ils parviennent à récupérer le précieux contenu du coffre de la résidence. Tous ces évènements et intervenants ont un lien avec l’obscur passé de sa famille. Alors que les interrogations se font de plus en plus nombreuses autour de Christopher et de ses étranges faculté de guérison, ils sont contraints de pourchasser leurs ennemis s’ils veulent avoir une chance de retrouver sain et sauf le père Holton. Au même moment, la journaliste Sandra Morgan arrive à New York pour interroger Christopher sur ses étranges capacités, mais également sur d’ancestrales légendes. Plus que jamais, cette dernière suit la trace des loups-garous et de la mystérieuse Caste des Ténèbres. Mais le terrain est dangereux et les ennemis nombreux…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Entamé avec le tome cinq, le second cycle de Garous est le prolongement contemporain du premier cycle et il explore les sources du mythe. Celui-ci change d’époque et de lieu pour nous faire visiter New York de nos jours. Ce second opus nous livre quelques réponses, telles les raisons de cette folle course poursuite et l’identité des mystérieux ravisseurs. Les liens sont malgré tout ténus avec ceux de l’épisode moyenâgeux, comme en atteste le manuscrit suivi à la lettre par la journaliste. Menée sur un rythme effréné, cette histoire vaut également pour son originalité : elle ne situe pas la genèse lycanthropique sur une simple morsure de loup garou. L’origine du mal est ailleurs. Parallèlement, on suit les aventures de Christopher et de Dylan, deux êtres opposés de par leurs origines : l’un descendant d’une grande et mystérieuse famille, l’autre évadé d’une prison un peu particulière. Cependant, une confusion au niveau des personnages et un scénario moyennement consistant, nuisent au rythme et à la cohérence de l’ensemble. Le fil rouge entre les deux cycles est en revanche habilement et judicieusement tramé, notamment par le manuscrit. Graphiquement, le dessin est talentueux, mais il s'appuie trop fréquemment sur des logiciels informatiques et montre quelques irrégularités. Malheureusement, la mise en couleur ne rattrape pas ce défaut. Il reste un récit qui ravira les fans des lycanthropes, à dévorer les soirs de pleine lune...