L'histoire :
Le Pays de la Corne Céleste condamné aux Ténèbres, Zorya muée en ange exterminateur… Mais, comme le reste, tout cela n’est que temporaire. Tout est décidé par un être supérieur, Nusiksis, un dieu malfaisant qui règne en maître absolu sur plusieurs mondes et se joue du destin de ses créatures. Zorya se lancera à sa poursuite pour se libérer, elle et son frère, de l’immortalité à laquelle ils ont été condamnés. Cette soif de vengeance la mènera de New York City, aux montagnes enneigées du Tibet. De rencontres toujours plus monstrueuses, en lieux toujours plus maudits et désolés, Zorya se sortira des situations les plus terribles, toujours avec charme et détermination…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Au revoir Crisse ! Le créateur de Zorya quitte la série au 6ème volume et transmet le crayon, à travers un prologue magnifique à Christian Boube. Ce dernier s’en sort très bien, s’appropriant facilement les formes avantageuses de Zorya et en respectant assez scrupuleusement les codes de son prédécesseur. Pas de révolution graphique donc, c’est à peine si l’on remarque quelques changements. N’aurait elle pas des formes plus avantageuses, ou est-ce le galbe de ses jambes ? Ceux et celles qui arriveront à détacher leur regard de ce corps de rêve, apprécieront particulièrement le découpage dynamique des planches, qui rajoute encore à une histoire toujours aussi pétaradante. Le tout est soutenu par une colorisation impeccable, très sombre, évoluant du bleu profond aux bruns les plus «animaux». Une touche de gothisme de bon aloi, d’où seule émerge notre héroïne dans sa tenue de zèbre. Si Zorya n’existait pas il faudrait l’inventer !